LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour à tous.
Depuis le début, notre gouvernement travaille en collaboration avec les provinces et les territoires pour assurer la sécurité des Canadiens et lutter contre les impacts de cette pandémie.
Ce matin, j’aimerais commencer par faire une mise à jour de nos efforts.
Hier, lors de notre onzième téléconférence depuis le début de cette crise, les premiers ministres, la vice-première ministre Freeland et moi avons discuté des rapports très inquiétants parus cette semaine concernant certains établissements de soins de longue durée en Ontario et au Québec.
L’état des lieux qu’en ont fait les Forces armées canadiennes est vraiment préoccupant.
En tant que pays, on doit faire mieux pour nos aînés.
Comme je l’ai dit aux premiers ministres, notre gouvernement sera là pour les appuyer et on va collaborer pour faire en sorte que nos aînés reçoivent les soins qu’ils méritent.
Lors de notre réunion, on a aussi parlé de ce qu’on doit faire ensemble pour aider les entreprises à relancer leurs activités et les gens à retrouver un emploi, tout en assurant la sécurité de nos communautés.
Les premiers ministres et moi avons également parlé de la façon dont on peut travailler ensemble pour détecter rapidement le virus et l’isoler.
Pour le faire efficacement, on doit coordonner nos efforts à l’échelle du pays.
Certaines provinces nous ont déjà demandé de l’aide pour la recherche de contacts, et nos gouvernements travaillent actuellement à la conception d’une plateforme de partage de données.
Hier, les premiers ministres ont reçu une mise à jour concernant les travaux du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, qui va coordonner les analyses sanguines à travers le pays.
Nous avons aussi discuté de la façon dont on appuie les travailleurs durant cette période difficile.
Notre gouvernement poursuit des discussions avec les provinces pour faire en sorte que lorsqu’on va commencer la reprise, chaque personne ait 10 jours de congé de maladie payées par année.
Parce que personne ne devrait avoir à choisir entre prendre une journée de congé de maladie ou payer ses factures.
Notre gouvernement travaille aussi avec les dirigeants des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse pour soutenir les communautés pendant la crise.
On a déjà fait toutes sortes d’investissements, que ce soit pour offrir des prêts aux entreprises autochtones, des emplois aux étudiants ou des services à ceux et celles qui vivent hors réserve.
Mais on sait qu’il nous reste encore du travail à faire.
Et aujourd’hui, on franchit une autre étape.
Ce matin, j’annonce un nouvel investissement de 650 millions de dollars pour aider les communautés autochtones à traverser cette crise.
De cette somme, plus de 285 millions de dollars seront investis dans les soins de santé.
On a certes fait des progrès, mais certaines communautés n’ont toujours pas ce qu’il faut pour gérer l’éclosion de COVID-19.
On doit régler ça.
C’est de l’argent qui va permettre d’augmenter le nombre d’infirmières dans les communautés des Premières Nations et d’acheter du matériel spécialisé.
Les fonds seront aussi utilisés pour appuyer le travail qu’on accomplit avec les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis pour trouver des solutions à long terme axées sur les communautés en matière de santé.
C’est essentiel d’offrir des soins de santé adéquats, mais les communautés ont également d’autres préoccupations en ce moment.
En raison de la pandémie, bien des gens ont aussi besoin d’aide pour leurs dépenses du quotidien.
Alors, nous allons également bonifier le Programme d’aide au revenu dans les réserves pour aider ceux qui vivent dans les réserves avec leurs dépenses quotidiennes.
Cet argent aidera les gens qui vivent dans les réserves et qui ont besoin d’aide pour couvrir certaines dépenses, comme l’épicerie, les produits ménagers ou le loyer.
Et une partie des fonds de ce programme permettra aux communautés des Premières Nations de continuer d’offrir plusieurs services importants tels que la formation axée sur les compétences et d’aider les gens à s’y retrouver dans les programmes d’aide fédéraux.
Le travail accompli dans les communautés par leurs habitants eux-mêmes est vraiment très important pour aider les gens à traverser ces moments très difficiles.
Ce qui m’amène au troisième volet de ce financement : l’investissement dans les refuges.
En avril, on a annoncé un soutien de 10 millions de dollars pour que les refuges d’urgence destinés aux femmes et aux enfants autochtones s’adaptent aux nouveaux défis que représente la COVID-19.
Ce soutien est essentiel à court terme.
Mais à long terme, on doit en faire plus.
Alors, on investit 85 millions de dollars dans des nouvelles maisons d’hébergement pour les femmes autochtones.
Ces nouveaux refuges seront situés dans les communautés, partout au pays, y compris dans le Nord.
Personne ne devrait être forcé de choisir entre la violence et l’itinérance.
Ces nouveaux refuges offriront à ces personnes des solutions pour s’en sortir lorsqu’elles en auront le plus besoin.
J’aimerais conclure aujourd’hui en faisant le point sur une autre mesure que nous avons prise pour assurer la sécurité des Canadiens.
Ce matin, le ministre Garneau a annoncé que les grands navires de croisière ne pourront pas naviguer en eaux canadiennes au moins jusqu’au 31 octobre.
Cette décision vient reporter la date qui avait été établie en mars pour protéger nos communautés côtières.
La COVID-19 reste une menace très grave.
Mais en ayant le bon plan et en faisant les bons investissements, on va traverser cette crise ensemble.
Merci.