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Allocution du premier ministre pour informer les Canadiens de la situation entourant la COVID-19 et de la téléconférence d’hier avec les premiers ministres des provinces et des territoires

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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour tout le monde.

Je voudrais commencer aujourd’hui avec quelques mots sur les nouvelles concernant la gouverneure générale du Canada, Julie Payette.

Tout le monde mérite un milieu de travail sain et sécuritaire, et ça inclut tous les gens qui travaillent fort dans l’équipe de la gouverneure générale.

C’est quelque chose que je prends très au sérieux.

Hier, j’ai accepté la démission de Mme Payette.

Ce matin, j’ai eu une conversation téléphonique avec Sa Majesté la reine Elizabeth II et je l’ai informée que le juge en chef du Canada remplira les fonctions de gouverneur général de façon intérimaire.

Une recommandation concernant un remplaçant sera présentée en temps et lieu.

Lundi prochain, un an se sera écoulé depuis que le premier cas de COVID-19 a été enregistré au Canada.

Si vous êtes épuisé et que vous en avez assez : je vous comprends.

Mais n'oubliez pas que cette situation ne va pas durer éternellement.

La campagne de vaccination se poursuit, et la fin de cette pandémie approche.

À ce jour, près de 750 000 doses de vaccins ont été administrées à l’échelle du pays.

En moyenne, le nombre de doses administrées chaque jour est aujourd’hui quatre fois plus élevé qu’il ne l’était il y a seulement trois semaines.

Autrement dit, on reçoit davantage de vaccins et on les livre plus rapidement. Et ces doses sont distribuées à un nombre croissant de personnes.

Hier, j’ai parlé avec le PDG de Pfizer, le Dr Bourla.

En ce qui concerne les livraisons, les prochaines semaines seront difficiles.

Cela dit, le Dr Bourla m’a donné l’assurance que des centaines de milliers de doses de Pfizer seront livrées la semaine du 15 février et au cours des semaines suivantes.

Il a aussi confirmé qu’on va recevoir les quatre millions de doses qu’on a commandées auprès de Pfizer avant le 31 mars.

Le retard actuel est temporaire et est nécessaire pour permettre à l’entreprise d’augmenter sa production globale à l’avenir.

On va également recevoir près d’un demi-million de doses de Moderna en février.

On travaille sans relâche pour obtenir autant de vaccins que possible et aussi rapidement que possible.

Du matin au soir, c’est à ça que je pense.

Au moment où on se parle, le gouvernement fédéral travaille avec tous les ordres de gouvernement pour accélérer les efforts de vaccination.

On a déjà livré 1,1 million de doses de vaccins contre la COVID-19 aux provinces et aux territoires.

Et au printemps, on s’attend à ce qu’au moins 20 millions de doses soient déployées. 

J’ai abordé le sujet hier avec les premiers ministres des provinces et des territoires lors de notre 25e rencontre.

Je sais que les premiers ministres veulent obtenir le plus de doses, le plus tôt possible.

C’est ma priorité aussi.

On maintient le cap pour offrir un vaccin à tous les Canadiens qui souhaitent se faire vacciner d’ici septembre. 

Hier, lors de ma rencontre avec les premiers ministres des provinces et des territoires, on a également parlé de la frontière et des voyages.

Mon message aux Canadiens reste clair :

Personne ne devrait prendre de vacances à l’étranger en ce moment.

Si vous avez encore des projets de vacances : annulez-les.

Et ne planifiez pas de voyage pendant la relâche.

Il est évident qu’on doit éviter de faire des voyages dans le Sud ou à l’extérieur du pays.

N’oubliez pas que, d’un bout à l’autre du pays, on dit aux gens de rester à la maison.

Alors, ce n’est pas non plus le moment de planifier un voyage à l’intérieur du pays pendant la relâche. 

On doit tenir le coup pendant encore quelques mois.

On doit traverser le printemps et la période de vaccination de masse dans le meilleur état possible.

Les mesures que le Canada applique pour les voyages et les frontières sont parmi les plus strictes au monde.

Elles comprennent notamment un test de dépistage obligatoire avant le retour au pays – et les États-Unis suivent maintenant notre exemple – ainsi qu’une quarantaine obligatoire de deux semaines.

Avec nos nouvelles mesures, il y a maintenant moins de vols.

Mais comme je l’ai dit aux premiers ministres, on est prêt à prendre des mesures encore plus strictes s’il le faut.

Ensemble, on a discuté de la gamme d’options sur la table présentement.

Parce que quand il est question de sécurité, on n’exclut aucune possibilité.

Alors qu’on travaille avec les provinces et les territoires pour mener à bien la campagne de vaccination et appliquer les mesures frontalières, on apporte également un soutien supplémentaire à nos ressources en soins de santé.

Comme j'en ai discuté avec les premiers ministres, on doit s’assurer de ne pas rouvrir trop tôt durant cette deuxième vague.

Les gouvernements provinciaux ont déjà pris des décisions difficiles, mais nécessaires, et le nombre de cas a diminué dans certaines régions du pays.

Notre gouvernement sera toujours là pour les provinces et les territoires lorsqu'il s'agit d'assurer la sécurité des gens.

La hausse du nombre de cas de COVID-19 ce mois-ci a mis beaucoup de pression sur nos hôpitaux.

En Ontario, la situation est particulièrement grave.

Quand j’ai parlé au premier ministre Ford la semaine dernière, je lui ai dit qu’on apportera à la province tout le soutien dont elle a besoin.

Votre sécurité et celle de votre famille est notre priorité absolue.

C’est pourquoi notre gouvernement déploie deux unités mobiles de santé dans la région du Grand Toronto.

Ces unités offriront un accès à 200 lits supplémentaires et permettront de libérer de l’espace pour les gens qui ont besoin de soins intensifs.

Chacune des unités est également dotée de fournitures et d’équipements médicaux essentiels.  

Bien sûr, on contribue aussi aux efforts de dépistage menés à travers le pays.

On a envoyé 14,3 millions de tests de dépistage rapide aux travailleurs de première ligne, et des millions d’autres suivront.

Tous les gens qui en ont besoin devraient avoir accès à un test de dépistage rapide et fiable.

Enfin, j’ai discuté avec les premiers ministres des provinces et des territoires de la nouvelle administration aux États-Unis.

On avait adopté une excellente approche pancanadienne pour gérer notre relation avec l’administration précédente, et cette approche continuera à bien nous servir.

Les premiers ministres et moi avons également discuté de la décision des États-Unis concernant l’oléoduc Keystone XL.

Je suis bien évidemment déçu de cette décision.

Aux travailleurs, en particulier ceux de l’Alberta et de la Saskatchewan qui ont été durement touchés : on sera toujours là pour vous.

On va toujours défendre les bons emplois au Canada.

Les Canadiens et les Américains ne sont pas seulement des voisins. Ils sont aussi des alliés, des partenaires et des amis.

Ensemble, on a fait face à certains des plus grands défis que le monde ait jamais connus.

Alors je sais qu’on est prêts à travailler côte à côte pour vaincre la COVID-19 et rebâtir des économies qui profitent à tous.

C’est l’un des sujets que je suis impatient d’aborder avec le président Biden durant notre entretien téléphonique plus tard aujourd’hui.

Je sais que le président Biden et moi, on est sur la même longueur d’onde à propos de la lutte contre les changements climatiques, de l’importance de créer de bons emplois pour la classe moyenne et de la nécessité de bâtir un monde plus pacifique et plus stable.

Depuis longtemps, les Canadiens et les Américains font front commun face aux défis et au changement.

Ensemble, je sais que nous pouvons continuer à améliorer la vie des gens des deux côtés de notre frontière. 

J’aimerais conclure, ce matin, en vous disant que ce sera une journée particulièrement difficile pour les gens de La Loche, en Saskatchewan, aujourd’hui.

J’aimerais dire à tous ceux qui ont perdu quelqu’un, aux survivants et à toute la communauté :

Nous vous gardons dans nos pensées et dans notre cœur.

J’ai rencontré plusieurs d’entre vous quand je suis allé à La Loche. J’ai parlé à des étudiants, à des enseignants et à des gens de la communauté.

Votre force et votre courage sont remarquables.

Au cours des cinq dernières années, on a instauré ensemble de nouveaux programmes et de nouvelles ressources pour votre école. On a financé des programmes culturels et linguistiques, des activités sur le territoire et des services de santé mentale à l’intention des élèves.  

J’aimerais que vous sachiez, aujourd’hui, qu’on restera là pour vous.  

Aujourd’hui, comme tous les jours, le Canada est à vos côtés.

C’est tout simplement dans notre nature.

Les gens de partout au pays sont là les uns pour les autres quand les temps sont durs, et on restera là pour vous. 

Merci beaucoup.