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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous.

Ce mercredi, on a reçu une livraison de plus de 400 000 doses du vaccin de Pfizer.

Il s’agit de notre plus grosse livraison à ce jour.

La semaine prochaine, on s’attend à en recevoir encore plus, soit près d’un demi-million.

D’ici la fin mars, on est en bonne voie de recevoir 6 millions de doses au total des vaccins de Moderna et de Pfizer et d’ici septembre, on va avoir au moins 84 millions de doses.

C’est plus qu’assez pour vacciner tous les Canadiens.

On en est maintenant à la phase d’accélération de notre campagne de vaccination.

Les centaines de milliers de doses qu’on va recevoir chaque semaine nous permettront de protéger des centaines de milliers d’autres personnes contre la COVID-19.  

Ma priorité, c’est vous, votre famille et votre communauté.

Tous les Canadiens qui le souhaitent pourront se faire vacciner d’ici la fin septembre.

On travaille avec les provinces et les territoires.

On collabore avec des entreprises des quatre coins du globe.

Et on travaille avec nos partenaires et nos alliés.

Plus tôt aujourd’hui, j’ai participé à la réunion des dirigeants du G7.

J’ai été heureux de constater l’énergie et l’engagement renouvelés de mes collègues, qui se sont dits prêts à relever ensemble les grands défis qui se dressent devant nous.  

On a parlé de nos défis communs, notamment des changements climatiques, de l’économie mondiale et de la défense des droits de la personne, de la démocratie et de nos valeurs communes.

On a aussi tenu une discussion très productive au sujet de la réponse mondiale à la pandémie et de la relance qui suivra.

Et, bien évidemment, on a parlé des vaccins.

En ce qui concerne les vaccins, le Canada travaille avec d’autres pays dans le cadre de l’initiative COVAX.  

L’initiative COVAX, c’est un partenariat : les pays riches investissent dans l’initiative afin d’obtenir des doses pour leur propre population et, en même temps, ils fournissent des doses aux pays à faible et moyen revenu.

Autrement dit, cette initiative est un moyen pour nous tous d’augmenter notre approvisionnement en vaccins ici au Canada, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Aujourd’hui, je peux confirmer que notre investissement total dans le Mécanisme COVAX et l’Accélérateur ACT est maintenant de 940 millions de dollars.

Le Canada a été, et continuera d’être l’un des principaux donateurs mondiaux dans le cadre de ces efforts multilatéraux visant à vaincre la COVID-19.

Je tiens à souligner la contribution des autres pays participants, y compris les États-Unis, qui viennent d’adhérer à l’initiative eux aussi.

En travaillant tous ensemble, on va vaincre cette pandémie.

J’ai aussi fait le point sur les vaccins avec les premiers ministres des provinces et des territoires lors de notre 27e réunion des premiers ministres, hier soir.   

On a transmis aux provinces et aux territoires l’échéancier à jour de la livraison des vaccins pour qu’ils soient prêts à offrir près d’un million et demi de doses au cours des trois prochaines semaines.  

Les vaccins sont ma plus grande priorité, et je sais que c’est le cas pour les premiers ministres aussi.

Durant la campagne de vaccination, on continue de faire tout ce qu’on peut pour maîtriser la propagation de la COVID-19.

Pour les vaccins :

J’ai discuté avec les premiers ministres des provinces et des territoires de la façon dont on peut administrer les vaccins le plus vite possible quand on les reçoit.

Pour le dépistage :

On a envoyé des millions de tests de dépistage rapide aux provinces et aux territoires.

On va notamment travailler en partenariat avec le secteur privé pour le dépistage.

De plus, le gouvernement fédéral donne l’exemple.

On accélère les efforts de dépistage dans les milieux de travail fédéraux.

Ce virus est difficile à vaincre.

Mais je sais qu’il n’est pas de taille devant l’esprit d’équipe et d’innovation du Canada.

Il suffit de regarder les résultats que l’on obtient déjà grâce à notre partenariat avec le CDL Rapid Screening Consortium pour ce qui est du déploiement de tests en milieu de travail.

Vingt-six lieux d’essai, 12 employeurs d’un bout à l’autre du pays et plus de 5 000 tests de dépistage réalisés jusqu’à maintenant.

Et ils ont déjà trouvé des cas positifs.

Ce qui veut dire que des gens qui, autrement, n’auraient pas pu savoir qu’ils avaient le virus ont pu prendre les bonnes mesures pour se protéger, protéger leur famille et protéger leurs collègues.

On doit utiliser tous les outils à notre disposition pour protéger les gens, parce qu’on n’est pas encore sortis du bois.

Comme la Dre Tam et le Dr Njoo l’ont affirmé tout à l’heure, les gestes posés par les provinces, les villes et surtout les Canadiens au cours des dernières semaines ont porté leurs fruits.

Le nombre de cas est en baisse.

Le nombre d’hospitalisations est en baisse.

Le nombre de décès est en baisse.

Mais il faut se le dire :

Les variants existent bel et bien, et ils sont déjà ici.

Alors, on doit continuer de prendre de fortes mesures de santé publique.

Et il ne faut pas oublier que, même avec les vaccins, on doit faire tout ce qu’on peut pour protéger les populations vulnérables, comme nos aînés en centres de soins de longue durée.

Sinon, on pourrait avoir une troisième vague pire que la deuxième ou la première.

Je sais que ce ne sont pas les nouvelles que vous souhaitez entendre, mais on va passer à travers.

Je me concentre sur les tests, les vaccins et les mesures de santé publique.

Hier soir, les premiers ministres et moi avons parlé de l’importance de ne pas rouvrir trop rapidement.

Et, chers Canadiens, vous savez ce qu’on doit continuer de faire, chacun de nous. On doit rester concentrés sur ces mesures qui assurent notre sécurité et celle de nos proches. Comme porter le masque, se laver les mains, garder ses distances, utiliser l’application Alerte COVID et éviter les rassemblements.

Ensemble, on a le pouvoir de continuer à faire baisser la courbe et à empêcher ces variants de s’installer.

Vaincre cette pandémie et assurer votre sécurité et celle de votre famille seront toujours nos priorités absolues.

Mais n’oublions pas qu’il y a d’autres problèmes qui n’ont pas disparu à cause de cette pandémie.

Au printemps, des gens sont descendus dans la rue aux quatre coins du pays pour dénoncer le racisme systémique.

Que ce soit sur la pelouse devant le Parlement, dans les petites municipalités ou les grandes villes à travers le pays :

Je vous ai vus.

Je vous ai entendus.

Et je suis d’accord.

Il est plus que temps que ça change.

Tous les Canadiens doivent être certains que les lois sont là pour les protéger, et non pour leur nuire.

Beaucoup trop souvent, cependant, c’est ce qui arrive.

Les lois discriminatoires doivent être modifiées.

Les règles qui ne fonctionnent pas doivent être corrigées.

Et c’est exactement ce qu’on fait.

Il est temps que ça change.

Hier, on a déposé le projet de loi C-22, qui vise à rendre notre système judiciaire plus équitable.

Il s’agit d’un autre pas en avant dans l’établissement d’un système équitable et efficace qui assure la sécurité de tous les Canadiens.

Nos communautés ont besoin d’un système judiciaire qui punit les criminels et les envoie en prison afin qu’ils ne puissent nuire aux autres.

Ce dont on n’a pas besoin, c’est d’un système qui, à cause de la discrimination systémique, cible les personnes racisées.

On n’a pas non plus besoin d’un système qui envoie les gens en prison parce qu’ils ont un problème de dépendance, ou d’un système qui punit les jeunes parce qu’ils sont Noirs, Autochtones ou racisés.  

D’après les communautés et les organismes d’application de la loi, le traitement et le soutien sont la solution à privilégier dans bien des cas.

On veut tous des lois justes qui contribuent à assurer la sécurité de nos communautés et c’est exactement le but du projet de loi C-22.

On investit également dans des programmes de déjudiciarisation afin d’augmenter le nombre de solutions de rechange viables et efficaces aux accusations au criminel.

Aujourd’hui, je tiens aussi à vous parler de nos deux langues officielles.

Elles sont l’une des grandes richesses de notre pays. Elles nous unissent et sont un symbole de notre diversité.

La création de la Loi sur les langues officielles remonte maintenant à plus de 50 ans.

Depuis, plusieurs choses ont changé et il faut prendre plus de mesures concrètes pour protéger notre belle langue française, y compris au Québec.

Notre gouvernement propose des actions ciblées pour promouvoir le français partout au pays.

Cela inclut un meilleur accès aux classes d’immersion française, et des mesures pour protéger le français comme langue de travail dans les entreprises de compétence fédérale au Québec et dans les régions à forte présence francophone du reste du pays.

Il y aura aussi plus d’appui offert aux Canadiens dans l’apprentissage de leur langue seconde.

De plus, nous voulons exiger que tous les juges nommés à la Cour Suprême soient bilingues.

Nous allons aussi appuyer les institutions des communautés minoritaires, et protéger les droits de nos minorités de langues officielles.

Jamais un gouvernement fédéral n’est allé aussi loin pour protéger le français et je tiens à souligner le leadership de la ministre Joly à ce chapitre depuis maintenant six ans.

J’ai abordé beaucoup de sujets aujourd’hui.

Mais qu’il s’agisse des vaccins, du dépistage rapide ou du système judiciaire, ma priorité demeure la même :

Vous, votre famille et votre communauté. 

Le printemps dernier, on a créé la PCU pour vous aider à mettre de la nourriture sur la table et à garder un toit au-dessus de votre tête.

L’automne dernier, on a prolongé des programmes comme la subvention salariale et mis en place de nouvelles mesures comme la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique.

Eh bien, la crise n’est pas encore terminée et on va continuer de vous appuyer.

J’ai justement des nouvelles importantes à vous communiquer à ce sujet.

Tout d’abord, on va prolonger de 12 semaines la Prestation canadienne de la relance économique et la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.

Ça fait passer à 38 semaines le nouveau nombre maximal de semaines d’admissibilité à ces prestations.

Si vous avez besoin de soutien pendant que vous cherchez un emploi ou restez à la maison pour vous occuper de votre famille, vous aurez toujours accès à ces prestations.

On prolonge également la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique, pour la faire passer de deux à quatre semaines.

Personne ne devrait aller au travail malade en ce moment. C’est aussi simple que ça.  

Enfin, on prolonge de 24 semaines l’admissibilité aux prestations régulières d’assurance‑emploi, pour un total de 50 semaines.

Les temps sont durs.

Et on va être là pour vous aider aussi longtemps qu’il le faudra.

Plus tôt cette semaine, j’ai reçu une lettre de Laura de Québec.

Elle joue pour l’équipe de soccer du Rouge et Or de l’Université Laval.

Ce que Laura m’a dit, c’est à quel point c’est difficile pour elle et son équipe d’être motivées quand il n’y a plus de matchs et d’entrainements à cause de la COVID-19.

Laura :

Je sais que tu as hâte de retourner sur le terrain, de vivre des moments de joie et de fierté avec tes coéquipières, ou même juste de pouvoir vous entraîner ensemble après les cours.

Le printemps s’en vient. La neige va fondre, les terrains verts de soccer vont finir par réapparaître.

Je veux vous dire, à toi et à ton équipe, de ne pas lâcher.

Souvenez-vous que vous n’êtes pas seules là-dedans.

On reste là pour vous. On va être là pour vous appuyer, et ensemble, on va passer à travers.