Transcription - Le PM Trudeau prononce un discours après la réunion des premiers ministres
Le PM Trudeau prononce un discours après la réunion des premiers ministres
Merci. Nous avons tenu une rencontre formidable et positive ce soir. Comme c’est le cas lorsque des groupes de Canadiens se rassemblent, nous avons découvert très rapidement que nous avons beaucoup plus de choses en commun que de différences. Il s’est écoulé plus de six ans depuis la dernière réunion des premiers ministres, et je pense que nous sommes tous d’accord pour dire qu’elle aurait dû avoir lieu il y a longtemps.
Comme vous le savez, j’avais hâte de travailler avec les premiers ministres sur un éventail d’importantes priorités. J’ai le plus grand respect pour chacun d’eux et chacune d’elles, ainsi que pour les connaissances qu’ils nous transmettent au sujet de leurs provinces et territoires respectifs.
Cette réunion était la première des réunions qui auront lieu au cours de la longue et fructueuse relation reposant sur l’ouverture et la transparence à laquelle je m’attends. Aujourd’hui, nous avons fait des progrès concrets en lien avec deux questions pressantes qui sont importantes aux yeux des Canadiens. Les changements climatiques, en prévision de la 21e conférence des parties à Paris, et la réinstallation des réfugiés syriens.
La semaine prochaine, le monde négociera une nouvelle entente en vue de s’attaquer aux changements climatiques, et je participerai personnellement au segment des dirigeants, le 30 novembre, à Paris.
Même si tous les premiers ministres ne peuvent pas être à Paris en même temps, je suis très content que la plupart d’entre eux soient présents à la COP 21 et je salue le leadership des premiers ministres dans ce dossier, qui est localement et mondialement important.
À Paris, un Canada uni montrera que nous sommes sérieux au sujet des changements climatiques. Cela se traduit par une prise de décisions en fonction des données scientifiques. Par une réduction des émissions de carbone et notamment, grâce à la tarification du carbone, par la transition vers une économie résiliente au climat. Cela exige une collaboration avec nos partenaires provinciaux et territoriaux, un soutien aux efforts de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement, et des investissements dans la prospérité économique durable.
Dans les 90 jours qui suivront la Conférence de Paris, nous fixerons la date d’une rencontre des premiers ministres pour faire le bilan relativement au cadre pancanadien visant à lutter ensemble contre les changements climatiques.
Le Canada sera également là pour les réfugiés syriens qui cherchent si désespérément la sécurité. Notre discussion de ce soir au sujet de la crise des réfugiés est demeurée axée sur la façon d’assurer l’arrivée sécuritaire et efficace des réfugiés en vue de favoriser la réussite de leur réinstallation et leur participation à la société canadienne.
Comme je l’ai dit dans le passé, la sécurité des Canadiens demeure au cœur même de notre planification en ce qui touche l’accueil de 25 000 réfugiés syriens. La planification de mesures de sécurité rigoureuses est encore l’une de nos priorités les plus importantes.
Je suis très content que les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que les dirigeants municipaux aient déjà agi et que les Canadiens aient personnellement offert leur aide. Nous solliciterons leur étroite collaboration au cours des jours à venir pour accueillir les victimes de cette tragédie. Ce projet national consiste à faire preuve de leadership et à faire ce qui est digne des Canadiens, comme nous l’avons fait pour les réfugiés vietnamiens dans les années 1970 et 1980 et pour les réfugiés kosovars dans les années 1990.
J’aimerais remercier le ministre John McCallum et les nombreux autres ministres fédéraux concernés, ainsi que leurs homologues provinciaux, du rôle essentiel qu’ils jouent dans la réinstallation des réfugiés syriens. Ils ont mon soutien total. Dans les années à venir, nous constaterons avec fierté ce que les réfugiés syriens auront apporté au Canada grâce à leurs contributions à notre pays.
J’aimerais maintenant céder la parole aux premiers ministres.
Merci.