Transcription - Le premier ministre Trudeau prononce un discours à l’occasion de la Journée mondiale du sida
Le premier ministre Trudeau prononce un discours à l’occasion de la Journée mondiale du sida
Merci, Khaled.
Merci d’être ici aujourd’hui et pour tout le travail que le Comité du sida d’Ottawa et vous faites chaque jour pour soutenir notre communauté.
Je tiens aussi à remercier la ministre de la Santé, Jane Philpott, et mon nouveau conseiller spécial sur les questions LGBTQ2, Randy Boissonneault. Merci de vous joindre à moi.
Jane travaille fort pour assurer que notre gouvernement fait sa part et aide à protéger et à soutenir tous ceux qui sont atteints du VIH/sida.
En cette Journée mondiale du sida, nous avons une pensée pour ceux qui ont perdu la vie.
Pour nos sœurs et nos frères. Pour les gens qu’on connaissait et qu’on aimait.
C’est en leur mémoire que nous nous engageons à faire mieux.
Ici, chez nous, cela veut dire atteindre les objectifs 90-90-90, et c’est d’ailleurs ce dont la ministre parlera plus tard aujourd’hui.
À l’étranger, cela veut dire agir en s’impliquant dans des initiatives d’envergure, telles que le Fonds mondial, qui aide à offrir un traitement antirétroviral à des millions de personnes dans le monde.
Et, pour bon nombre d’entre nous, cela veut dire être conscient et s’occuper de sa propre santé sexuelle. Le test de dépistage du VIH est simple et rapide, et il est essentiel pour limiter la propagation du VIH/sida. J’encourage tous les Canadiens et toutes les Canadiennes à faire un test de dépistage.
Enfin, nous avons tous la responsabilité de faire ce que nous pouvons – ici à Ottawa et dans chaque communauté canadienne – pour éliminer la stigmatisation et la discrimination entourant le VIH/sida.
Il n’y a pas si longtemps, le réflexe était de pointer les gens du doigt, de les marginaliser et de dire « le VIH/sida touche seulement certaines populations à risque. Ou les autres. Ce n’est pas quelque chose qui me concerne. »
Eh bien, nous savons aujourd’hui que ce n’est tout simplement pas vrai. Au Canada, le VIH/sida est un enjeu important dans les villes, les milieux ruraux et les communautés éloignées, et partout ailleurs.
Et c’est l’une des raisons pourquoi je voulais être ici aujourd’hui.
Parce que j’espère qu’en nous réunissant dans des événements comme celui-ci, nous pourrons mettre en lumière le fait que le VIH/sida nous concerne tous et qu’il est possible de vivre en santé à la suite d’un diagnostic.
J’espère que, ensemble, nous pourrons transmettre notre compassion et notre bienveillance à toutes les personnes touchées – pas seulement à celles que nous avons perdues, mais aussi à celles qui sont bien en vie, y compris leurs familles.
Aux hommes, aux femmes et aux personnes trans qui méritent notre respect. Et qui, comme nous tous, veulent simplement être reconnus, inclus, soutenus... et aimés.
Sur ce, j’aimerais inviter les autres à se joindre à moi pour hisser le drapeau de la Journée mondiale du sida.
Merci.