Transcription - Le PM prononce une allocution au cours d’un dîner officiel pour le VP des États-Unis, Joe Biden
Le PM prononce une allocution au cours d’un dîner officiel pour le VP des États-Unis, Joe Biden
Merci, mes amis. Merci d’être ici ce soir. Chers amis, distingués invités, chers anciens premiers ministres, ministres, députés et amis américains, c’est un immense plaisir d’être ici ce soir afin de célébrer et de souligner l’amitié profonde et extraordinaire entre le Canada et les États-Unis et de donner un dîner d’État pour le vice-président Joe Biden.
(Applaudissements)
Vous savez, il y a environ six mois, le président Obama a généreusement donné un dîner d’État à Washington pour nous, Canadiens. Mais ce soir-là, Joe n’était pas en ville et a raté le dîner. Conformément à la politesse habituelle des Canadiens, nous sommes heureux de recevoir Joe ici, ce soir, pour son propre dîner d’État. Par contre, je dois vous dire qu’il n’y aura pas de Ryan Reynolds ou de Blake Lively pour vous ici ce soir, Joe. La seule personne qui sera un plaisir pour vos yeux, c’est moi.
(Rires)
Mais nous sommes à notre meilleur ce soir, non seulement dans cette pièce, mais aussi à l’extérieur. En effet, la ville s’est parée de ses plus beaux habits d’hiver juste pour vous. La première bordée de neige de l’année à Ottawa est toujours magnifique, Joe, parce que la nouvelle neige est propre et ne s’est pas encore transformée en gadoue grise qui nous envahit tout le reste de l’hiver.
Mais, cette neige m’a fait réfléchir... Je suis retourné à la maison, ce soir, après le travail pour aider les enfants à faire leurs devoirs et pour les préparer à se coucher, puis j’ai décidé d’aller courir pour faire le vide. Tandis que je courais dans la neige, je me suis mis à penser au cycle des saisons et au fait que nous, Canadiens, réussissons quelles que soient les conditions. Je me suis alors mis à penser à ce soir et à l’amitié extraordinaire entre le Canada et les États-Unis. Une amitié qui réussit, peu importe la saison politique – qu’elle soit chaude et ensoleillée ou lourdement enneigée, qu’elle se promène en canot sur un lac miroitant ou qu’elle joue du coude sur la glace pendant un match de hockey. Nous réussissons bien dans toutes les conditions, et cette amitié perdure malgré toutes les situations qui se présentent.
C’est une amitié spéciale. Elle est unique au monde. Et comme tous les bons amis, nous sommes d’accord sur de nombreux points et sommes en désaccord sur quelques autres, mais nous demeurons toujours unis dans notre espoir de renforcer l’Amérique du Nord et, surtout, de bâtir un monde meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants. Nous sommes les amis les plus proches, des partenaires indéfectibles et des alliés de tous les instants.
Notre relation dépasse le cadre du commerce et de la sécurité. Le Canada et les États-Unis ont des valeurs fondamentales en commun, comme l’égalité des chances, et croient fermement que lorsque l’on travaille fort, on peut réussir. Je crois à ces valeurs et je sais que Joe y croit aussi. Sa carrière politique le démontre bien.
Comme la plupart des gens ici le savent, Joe a consacré les quarante dernières années de sa vie au service public, depuis son élection au sénat des États-Unis en 1973. La première fois que j’ai rencontré Joe, il y a quelques mois, il m’a raconté des histoires au sujet de mon père et à quel point ils s’entendaient bien dans les années 1970, lorsque Joe était un jeune sénateur et que mon père vaquait à ses occupations ici. Je sais que Joe et mon père ont eu de grandes discussions sur le service public et la vie politique dans les années 1970, et je sais que nous aurions tous aimé être un petit oiseau à cette époque-là pour entendre ces conversations.
Parce que Joe s’est battu toute sa vie pour des causes auxquelles il croit, comme la lutte contre les agressions sexuelles, la violence familiale et la violence commise avec des armes à feu, sa visite tombe à point, en cette fin de campagne des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. C’est une cause qui lui tient à cœur depuis longtemps, et nous le remercions pour son leadership constant dans le monde entier à cet égard.
(Applaudissements)
À l’instar de Joe et des États-Unis, nous sommes déterminés à aider la classe moyenne à croître et à prospérer.
Alors, Joe, c’est un plaisir de vous recevoir ici à Ottawa pendant quelques jours. Demain, ce sera une excellente occasion pour vous d’entendre les dirigeants provinciaux, territoriaux et autochtones, dont beaucoup sont ici ce soir. Merci d’être ici et de nous entendre au sujet des changements climatiques, de la croissance propre ainsi que de l’incidence profonde et de l’importance de l’amitié entre le Canada et les États-Unis. Forts d’un partenariat qui a fait ses preuves, le Canada et les États-Unis demeureront à jamais des amis et des alliés et s’attaqueront ensemble aux plus grands défis de la planète.
Merci pour votre leadership, Joe, et merci pour l’amitié que votre pays et vous nous témoignez. Merci, mon ami.
(Applaudissements)