Transcription - Le PM Trudeau prononce une allocution durant la visite du premier ministre italien Paolo Gentiloni
Le PM Trudeau prononce une allocution durant la visite du premier ministre italien Paolo Gentiloni
Bonjour, tout le monde. Bongiorno, cari amici. Merci d’être ici aujourd’hui. J’aimerais d’abord dire quelques mots au sujet de notre invité, le premier ministre Paolo Gentiloni. Il occupe depuis peu la fonction de premier ministre, mais il a consacré toute sa carrière à la fonction publique.
En tant que député, il a joué un grand rôle sur plusieurs plans, notamment pour la supervision de l’Agence nationale italienne de radiodiffusion. En tant que ministre des Affaires étrangères, il a affronté des crises diplomatiques avec calme et assurance. Et maintenant, en tant que premier ministre, il défend avec ardeur le commerce international. J’apprécie grandement son appui à l’égard de l’Accord de libre-échange Canada-Union européenne.
Les citoyens des deux côtés de l’Atlantique peuvent remercier le premier ministre Gentiloni des nombreuses opportunités et des nombreux emplois bien rémunérés qui découleront de la mise en œuvre intégrale de cet important accord commercial.
Merci encore, Paolo, pour votre appui à l’égard de l’AECG.
Bien entendu, notre rencontre de ce matin et notre repas de ce midi vont bien au-delà des simples relations diplomatiques et commerciales. Ils nous donnent la chance de célébrer ensemble notre amitié véritablement unique. Le Canada, comme vous le savez, compte un peu plus de 36 millions d’habitants, dont 1,5 million sont d’origine italienne. Comme je l’ai dit à la blague plus tôt aujourd’hui, ce chiffre semble doubler chaque fois qu’arrive la Coupe du Monde.
Et cela me va, parce que notre histoire nous montre que lorsque des Italiens ont fait le choix crève-cœur de quitter leur terre natale et de s’établir ici, nous nous en portons que mieux.
Je l’ai vécu moi-même pas plus tard qu’hier lorsque j’ai visité le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Je vais vous faire part d’une petite histoire, car elle témoigne bien, je crois, du lien que les Italiens et les Canadiens ressentent les uns envers les autres. Plusieurs dirigeants du monde des affaires, dont Tony Gagliano et Tony Veroni, qui sont parmi nous aujourd’hui, ont fait appel à 26 familles différentes qui, ensemble, ont récolté 13 millions de dollars pour aider à aménager une nouvelle salle d’exposition. Ce qui est unique, c’est qu’elles ne voulaient pas que leur nom y figure. Au lieu de cela, la salle a été nommée « Galleria Italia », en hommage au cher pays natal des familles.
Les familles voulaient rendre hommage au pays qu’elles aiment, un endroit où l’art et les artistes sont respectés au plus haut point, tout en témoignant leur amour et leur respect pour leur pays adoptif qu’est le Canada. Lorsque le gouvernement italien de l’époque en a entendu parler, il a conféré à chaque famille l’équivalent italien de l’Ordre du Canada.
En tant que père, je me réjouis à l’idée que mes propres enfants pourront visiter la Galleria Italia et mieux comprendre le lien entre les deux pays qui ont rendu possible sa création.
Je suis aussi heureux du fait que, en tant que premier ministre, j’aurai d’autres occasions de passer du temps avec le premier ministre Gentiloni. Nous le ferons le mois prochain, au Sommet des dirigeants du G7 à Taormine, puis lors d’une visite bilatérale officielle à Rome. Par la suite, j’irai à la Cité du Vatican, où Sa Sainteté le pape François me recevra en audience. Ce qui me réjouit particulièrement, c’est que de grands dirigeants du monde des affaires m’accompagneront à Rome. Cette délégation commerciale, mise sur pied par les chambres de commerce italiennes du Canada, sera à mes côtés et nous représentera très bien, j’en suis certain.
Sur ce, je vous invite à porter un toast avec moi. À l’amitié durable entre le Canada et l’Italie et aux nombreux liens étroits qui unissent nos populations. Continuons de montrer au monde ce que c’est réellement que d’être des partenaires et des amis. Santé! Salute e buon appetito!