Transcription - Le premier ministre Trudeau souligne les changements apportés à l’Allocation canadienne pour enfants
Le premier ministre Trudeau souligne les changements apportés à l’Allocation canadienne pour enfants
Je suis ravi d’être ici, au Centre communautaire Aaniin, à Markham. Je sais que le Centre a ouvert ses portes la semaine dernière, mais j’ai l’impression qu’il est déjà devenu un carrefour de la communauté.
Cet été, j’ai parlé à de nombreuses personnes aux quatre coins du pays, et toutes ces personnes ont voulu savoir ce que nous faisions pour améliorer la vie des familles. Car ici, à Markham, et partout ailleurs au Canada, les parents travaillent fort pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Ils se lèvent tôt, travaillent tard et ont parfois plus d’un emploi. Mais le coût de la vie augmente et les salaires ne suivent pas le rythme. Nous sommes donc passés à l’action. Il y a deux ans, nous avons introduit l’Allocation canadienne pour enfants, une mesure qui tient compte de la réalité à laquelle sont confrontés les parents. D’après nous, il n’était pas approprié que, sous l’ancien système, les millionnaires recevaient des chèques dont, franchement, ils n’avaient pas besoin, alors que d’autres familles éprouvaient des difficultés.
Alors, nous avons décidé de créer l’Allocation canadienne pour enfants, qui a aidé à sortir presque 300 000 enfants de la pauvreté. Et la nouvelle prestation met plus d’argent dans les poches de 9 familles sur 10.
Pour les familles qui en sont à leur première année de prestations, cela signifie près de 2 300 $ par année, ou environ 200 $ par mois, de plus que sous l’ancien système. Et, aujourd’hui, je suis fier d’annoncer que nous prenons une autre mesure pour faire en sorte que les prestations accordées aux familles tiennent compte des coûts réels que doivent assumer les parents : nous indexons l’ACE au taux d’inflation deux ans plus tôt que prévu.
Notre économie est en croissance et devient plus forte. Cela nous permet d’augmenter les prestations de l’ACE dès maintenant. Autrement dit, les familles recevront plus d’argent tous les mois. Alors, quand le prix des produits d'usage quotidien, comme les denrées alimentaires, augmente, les prestations mensuelles augmenteront aussi.Élever des enfants coûte cher, et j’ai constaté à quel point l’ACE est importante pour les familles à l’échelle du pays. Les parents me disent qu’ils l’utilisent pour acheter des aliments sains, payer les frais d’inscription à un camp d’été ou à un service de garde durant l’année scolaire, et acheter une nouvelle paire de chaussures à crampons pour leur joueur de soccer en devenir.
Et les changements annoncés aujourd’hui aideront davantage les parents.Une mère célibataire qui gagne 35 000 $ par année et qui a un enfant de trois ans et un autre de six ans aurait reçu plus de 11 000 $, libres d’impôt, au titre de l’ACE pendant la période de prestations de 2017‑2018. À compter d’aujourd’hui, elle recevra presque 600 $ de plus, et c’est grâce au fait que nous avons indexé l’ACE au taux d’inflation deux ans plus tôt que prévu. Parce que notre économie se porte bien.
Mettre plus d’argent dans les poches des familles tous les mois signifie plus d’enfants dans des cours de danse et dans bottes d’hiver chaudes. Nous avons promis d’indexer l’ACE au taux d’inflation, et je suis fier de dire que nous avons donné suite à cette promesse deux ans à l’avance, grâce à la croissance économique que nous avons enregistrée et parce que nous sommes conscients des efforts acharnés que déploient les Canadiens à l’échelle du pays et de la confiance que leur procure ce surplus d’argent tous les mois, libre d’impôt, qu’ils peuvent consacrer à leurs enfants.