Transcription - Le PM Trudeau prononce un discours sur l’investissement de 40 milliards de dollars de LNG Canada
Le PM Trudeau prononce un discours sur l’investissement de 40 milliards de dollars de LNG Canada
Merci, Andy. Bonjour tout le monde. Merci d’être des nôtres. Permettez-moi de commencer en soulignant que nous sommes sur les terres traditionnelles du peuple Salish de la côte et sur le territoire de la Première Nation Musqueam.
Tout comme hier, avec les bonnes nouvelles que nous avons annoncées sur le commerce, aujourd’hui est une bonne journée. C’est une bonne journée pour le Canada et c’est une bonne journée pour les travailleurs canadiens; pour environ 10 000 d’entre eux, en fait. Avant d’être premier ministre, j’ai prononcé un discours sur l’industrie énergétique du Canada. C’était en 2013 et, durant ce discours, j’ai dit que l’une des tâches les plus importantes du gouvernement du Canada était d’ouvrir des marchés étrangers pour les ressources canadiennes. Nous sommes, et nous avons toujours été, une nation commerçante. Des millions d’emplois de la classe moyenne en dépendent.
Pourtant, nous sommes obligés de vendre la grande majorité de nos ressources pétrolières et gazières à un seul marché : aux États-Unis. La demande pour nos ressources naturelles en Asie est évidente et croissante. Nos voisins de l’autre côté du Pacifique sont à la recherche de nouvelles sources d’énergie plus propres et d’une expertise dans le domaine. Deux choses dont nous débordons. Sans compter que le PTPGP nous donne aussi un avantage concurrentiel. Eh bien, le temps est venu de profiter de cet avantage.
C’est vrai qu’il est aujourd’hui impossible de réaliser des projets énergétiques comme dans le bon vieux temps, lorsque l’environnement et l’économie étaient considérés comme des forces opposées. Ces jours sont révolus. Ce dont les gens ne se rendaient pas compte à cette époque, et ce que certains ne comprennent toujours pas aujourd’hui, c’est qu’au 21e siècle, nous n’avons pas à choisir entre un environnement sain et une économie solide. Les deux doivent aller de pair, et nous en avons la preuve aujourd’hui. C’est la preuve que les riches ressources naturelles et que la main-d’œuvre talentueuse de notre pays peuvent faire du Canada un endroit attirant pour les investisseurs qui souhaitent faire des affaires et soutenir une économie axée sur la croissance propre.
L’annonce faite aujourd’hui par LNG Canada représente le plus important investissement du secteur privé de l’histoire du Canada.
J’aime tellement cette phrase que je vais la répéter : le plus important investissement du secteur privé de l’histoire du Canada.
Pas seulement dans les projets énergétiques ou dans les ressources naturelles; au Canada. Cela montre ce qu’il est possible d’accomplir lorsqu’on collabore avec les communautés autochtones et locales et qu’on les consulte, lorsqu’on agit de concert avec tous les ordres de gouvernement et lorsque les gens insistent pour que les ressources naturelles soient exploitées de façon responsable sur les plans économique, environnemental et social. LNG Canada, un projet de 40 milliards de dollars, se traduira par 10 000 emplois au plus fort de la construction, par des dizaines de milliards de dollars de revenus gouvernementaux indirects et par des contrats de construction valant des centaines de millions de dollars pour les entreprises des Premières Nations. Et j’aimerais féliciter la Nation Haisla ainsi que d’autres Premières Nations pour leur leadership et pour le travail acharné qu’elles ont accompli afin que ce projet se réalise.
LNG Canada aura la plus faible intensité en carbone de toutes les installations de GNL de grande envergure dans le monde. Nous savons que le GNL produit environ la moitié moins d’émissions de carbone que le charbon. Alors, le fait d’acheminer le GNL canadien vers des marchés qui tirent actuellement leur énergie du charbon aidera ces gouvernements à délaisser cette source d’énergie. Je tiens à applaudir tout spécialement mon ami John, le premier ministre Horgan, qui s’est engagé à faire en sorte que l’exploitation du GNL en Colombie-Britannique soit conforme à notre plan national sur le climat et aux objectifs de la province en matière de climat. Nous sommes unis dans notre volonté de réduire la pollution, tout comme John et moi sommes unis relativement à tant de choses pour l’avenir de la Colombie-Britannique et de notre pays. Tout comme nous sommes unis en vue d’agir et de saisir cette occasion, unique en une génération, d’exploiter un nouveau secteur comme celui du GNL dont profiteront tous les Canadiens, qu’ils vivent à Kitimat, à Calgary ou à Halifax.
Cela dit, en tant que gouvernement, nous devons créer les bonnes conditions pour attirer des projets qui permettront de créer de bons emplois bien rémunérés. Ces conditions ne sont pas le fruit du hasard. Il faut faire des investissements judicieux, stratégiques, à long terme dans nos infrastructures, dans nos technologies et, surtout, dans les Canadiens. C’est ce que nous avons fait et c’est ce que nous continuerons de faire.
Durant mes rencontres avec les hauts dirigeants de Shell en Chine, à Davos et à New York, nous avons parlé de capacité concurrentielle. Nous avons parlé de l’importance de réaliser ce projet de la bonne façon pour les communautés, les peuples autochtones, l’environnement, les investisseurs et les Canadiens. Je suis sorti de chaque réunion de plus en plus confiant en ce que le Canada avait à offrir aux partenaires de cette coentreprise – cinq entreprises de cinq pays différents du monde. Et je suis sorti de chaque réunion de plus en plus confiant en ce que ce projet pouvait offrir au Canada.
Mais les réunions et les bonnes relations ne sont pas tout à fait suffisantes pour obtenir le plus vaste investissement privé de l’histoire de notre pays. Notre gouvernement a pris des mesures vigoureuses pour voir ce projet franchir la ligne d’arrivée. Nous nous engageons à investir 275 millions de dollars dans des initiatives grâce auxquelles ce projet établira la norme mondiale en ce qui a trait à des éléments comme l’infrastructure, la protection marine et l’amélioration du rendement environnemental. Nous nous sommes également engagés à faire en sorte que les obstacles au commerce ne bloquent pas cet investissement sans précédent pour notre génération. Soyons clairs : Shell et ses partenaires n’ont pas fait cet investissement de 40 milliards de dollars au Canada en dernier recours; c’était par choix. C’était un vote de confiance à l’égard d’un pays conscient de la nécessité d’exploiter notre énergie d’une manière qui tient véritablement compte de l’environnement et qui agit en partenariat concret avec les communautés autochtones.
Je l’ai déjà dit, mais cela vaut la peine d’être répété : un jour viendra où les sources d’énergie traditionnelles céderont le pas à des sources d’énergie plus propres, tout comme le GNL remplace aujourd’hui le charbon. Pendant que nous progressons dans cette transition, nous devons assumer deux responsabilités essentielles. Premièrement, celle de laisser une planète plus propre à nos enfants et à nos petits-enfants. Deuxièmement, celle de faire tout ce que nous pouvons pour préparer notre population, nos communautés et notre économie à ce qui nous attend. Ici, au Canada, c’est exactement ce que nous faisons. Des entreprises canadiennes investissent dans de nouvelles technologies en vue de rendre notre production de pétrole et de gaz plus propre, et des entreprises canadiennes sont des chefs de file en matière d’innovation dans le domaine des énergies propres, comme la prochaine génération de biocarburants et les batteries perfectionnées pour les voitures électriques. Ce sont là des exemples qui permettent à la fois de créer des emplois et de protéger l’environnement, ce qui me ramène à ce que j’ai dit au début. Le Canada est un pays qui comprend que le leadership environnemental et la croissance économique sont indissociables. LNG Canada incarne cette approche, et je remercie Shell et tous les partenaires de la coentreprise pour le leadership dont ils font preuve.
Et, mes amis, c’est une approche qui a contribué à attirer au Canada, encore une fois, le plus vaste investissement du secteur privé de l’histoire de notre pays.
Merci beaucoup tout le monde.