Transcription - Allocution sur la nouvelle modélisation de la COVID-19
Allocution sur la nouvelle modélisation de la COVID-19
Bonjour tout le monde.
Je sais que plusieurs d’entre vous ont vu les reportages au sujet de ma mère.
Je veux que vous sachiez que je lui ai parlé et qu’elle va bien.
Je remercie tous ceux qui ont communiqué avec moi pour prendre de ses nouvelles ainsi que les premiers intervenants qui ont fait un excellent travail.
Ce matin, nos pensées accompagnent les gens de Fort McMurray affectés par les inondations printanières.
Le ministre Blair a discuté de la situation avec le maire Scott, et on est prêts à aider.
Merci aux premiers répondants et aux bénévoles sur le terrain qui mettent des sacs de sable en place, y compris autour de l’hôpital.
À travers le pays, d’autres communautés sont également aux prises avec des inondations en ce moment.
Alors, je demande à tout le monde de continuer à écouter les autorités locales alors qu’elles travaillent à assurer votre sécurité et celle de votre famille.
Ces événements ont lieu durant une période déjà difficile, mais je sais que les Canadiens continueront de travailler ensemble.
Sous peu, je participerai à une séance virtuelle de la Chambre des communes avec des députés des quatre coins du pays.
Malgré les défis que pose cette pandémie, nos institutions démocratiques trouvent des moyens innovateurs de continuer à servir la population.
Les parlementaires travaillent ensemble pour poursuivre un objectif commun : appuyer les Canadiens et maintenir la force de notre pays.
À midi, lors de la séance virtuelle, la ministre Hajdu fera le point sur la nouvelle modélisation de la COVID-19.
La Dre Tam présentera également une mise à jour.
La nouvelle modélisation, qui est fondée sur les meilleures données disponibles, offre un portrait à jour de la situation actuelle et de la façon dont la situation devrait évoluer.
Elles vous fourniront plus de détails sur ce sujet, mais voici ce qu’il faut retenir.
Les mesures qu’on a prises jusqu’ici fonctionnent.
En fait, dans bien des régions du pays, la courbe s’est aplatie.
Mais on n’est pas encore sortis du bois.
On est au milieu de l’urgence de santé publique la plus grave de l’histoire du Canada, et si on lève les restrictions trop rapidement, on pourrait perdre tous les progrès qu’on a réalisés.
Alors on doit tous être très prudents si on veut assurer notre sécurité et, surtout, celle des personnes les plus vulnérables, comme nos parents, nos grands-parents et nos aînés dans les établissements de soins de longue durée.
Plus tôt ce mois‑ci, on a publié les premières données de modélisation. À ce moment-là, j’avais indiqué que nos décisions allaient déterminer le cours des choses.
C’est toujours le cas aujourd’hui.
Le nombre de cas, le nombre de décès, la capacité de nos hôpitaux à répondre à la demande – tout ça dépend de nous.
Vous avez agi pour assurer la sécurité de votre famille, de vos amis, de vos voisins et des travailleurs de première ligne.
Et vos gouvernements à l’échelle du pays ont agi également.
Notre pays est vaste, et on n’est pas toujours d’accord sur tous les points.
Mais en ce moment, les premiers ministres des provinces et des territoires et le gouvernement fédéral luttent ensemble contre cette crise.
On doit établir des lignes directrices communes pour s’assurer que les décisions prises à l’échelle du pays sont fondées sur une compréhension et une appréciation communes des données scientifiques et des renseignements que nous fournissent les experts.
Sous peu, on va publier les principes communs sur la relance de l’économie qui ont été établis d’un commun accord par les gouvernement fédéral, provinciaux et territoriaux.
Je veux être clair : il ne s’agit pas de mesures précises qui vous permettront de savoir quand vous pourrez retourner au travail ou à l’école ou quand vous pourrez revoir vos voisins, les membres de votre famille élargie ou vos amis.
Ce cadre présente les conditions qui doivent être en place avant qu’on puisse passer aux prochaines étapes.
La relance de l’économie se fera de façon graduelle et prudente et sera fondée sur la science.
Voici ce que les lignes directrices signifieront pour vous.
Il est essentiel de maîtriser la transmission.
Si aucun nouveau cas n’est signalé dans votre quartier et que votre province réussit à aplatir la courbe, vous savez déjà que les choses vont assez bien pour qu’on songe à lever lentement certaines des restrictions.
On doit donc bien connaître où en sont les choses.
Pour rouvrir l’économie, les capacités en matière de dépistage et de suivi de la COVID-19 doivent être suffisantes pour nous permettre de contrôler toute nouvelle propagation.
Pour vous, ça veut dire savoir que vous pourrez retourner au travail en toute sécurité.
Vous constaterez que beaucoup plus de tests seront effectués. Et si un test détermine qu’une personne près de vous est atteinte de la COVID-19, vous serez avisé rapidement pour que vous puissiez vous isoler.
De plus, votre milieu de travail doit avoir mis en place des mesures précises et être doté de l’équipement nécessaire pour vous protéger.
Et on doit s’assurer que nos hôpitaux peuvent tenir le coup, non seulement pour traiter les patients atteints de la COVID-19, mais aussi pour offrir des soins à tous ceux qui en ont besoin.
Et pour certains groupes très vulnérables, comme les aînés et ceux qui résident dans des établissements de soins de longue durée, des mesures rigoureuses vont devoir rester en vigueur plus longtemps.
Le virus affecte les gens différemment.
On doit garder ça à l’esprit.
Si vous êtes victime de violence familiale, si vous vivez dans une communauté éloignée ou un établissement de soins de longue durée ou si vous travaillez aux premières lignes de cette pandémie – on est là pour vous.
Notre priorité, c’est d’assurer la sécurité des Canadiens pendant que la vie commence à reprendre son cours.
Aujourd’hui, on publie les dernières prévisions sur l’évolution de la COVID-19.
Dans bien des régions du pays, le virus a ralenti sa progression.
Mais on n’est pas sorti du bois.
On fait face à l’une des crises de santé publique les plus graves de l’histoire de notre pays.
Et si on lève les restrictions trop vite, on pourrait perdre tous les progrès qu’on a réalisés.
Même si les tendances nous encouragent, on doit rester prudents.
Et à certains endroits, surtout dans les CHSLD, on va encore devoir faire plus.
Mais comme je l’ai dit déjà, chacun d’entre nous décidera la suite des choses.
Combien de nouveaux cas on va avoir.
Combien de familles seront dans le deuil.
Est-ce que notre système de santé va tenir le coup?
Tout ça, ça dépend de nous tous.
La bonne nouvelle, c’est que les gens posent les bons gestes pour se protéger les uns les autres.
Mais il faut continuer.
Continuez de rester chez vous.
Faites l’épicerie une fois par semaine ou moins.
Gardez une distance de deux mètres avec les autres.
Et suivez les directives de santé publique.
D’ici peu, on va partager l’ensemble de principes communs concernant la relance de l’économie sur lequel le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux se sont entendus.
Ces principes établissent les conditions qui doivent être en place avant qu’on puisse commencer à lever les restrictions.
Par exemple, les capacités en matière de dépistage et de suivi de la COVID-19 doivent être suffisantes pour nous permettre de contrôler la propagation, et c’est pourquoi on intensifie le dépistage et on met en place les outils nécessaires le plus rapidement possible.
Il doit y avoir des mesures spécifiques et du nouvel équipement pour vous protéger au travail.
Et pour certains groupes particulièrement vulnérables, comme les aînés et ceux qui résident dans des établissements de soins de longue durée, des mesures plus rigoureuses vont devoir rester en vigueur plus longtemps.
Notre priorité, c’est d’assurer la sécurité des Canadiens pendant que la vie commence à reprendre son cours.
Aujourd’hui, je veux aussi faire une mise au point sur l’équipement de protection individuelle qui, avec la distanciation physique, est essentiel pour garder les gens en sécurité.
Quelques fois par semaine, on reçoit de nouvelles cargaisons de fournitures essentielles pour nos travailleurs de première ligne.
Cette semaine, on va envoyer plus de six millions de masques chirurgicaux aux provinces et aux territoires.
Plus de 100 000 visières de protection faciale qu’on a commandées de Bauer et de Toronto Stamp sont également prêtes et seront expédiées bientôt, et d’autres vont venir.
Tout le monde mérite d’être en sécurité au travail.
Et en ce Jour de deuil national, on doit se rappeler ceux et celles qui ont perdu la vie, ont été blessés ou sont devenus malades dans l’exercice de leurs fonctions.
Et, cette année, on rend hommage aux milliers de travailleurs de première ligne de partout au pays qui méritent non seulement nos remerciements, mais notre soutien.
Aujourd’hui, je veux aussi faire une mise à point sur l’équipement de protection individuelle qui assure la sécurité des travailleurs de première ligne.
On reçoit des cargaisons et des livraisons de matériel médical plusieurs fois par semaine.
Cette semaine, on va envoyer plus de six millions de masques chirurgicaux aux provinces et aux territoires.
Plus de 100 000 visières de protection faciale qu’on a commandées de Bauer et de Toronto Stamp sont aussi prêtes, et seront envoyées très bientôt.
Tout le monde mérite d’être en sécurité au travail.
En ce Jour de deuil national, nous nous souvenons de ceux qui ont perdu la vie, qui ont été blessés ou qui sont devenus malades dans l’exercice de leurs fonctions.
Et cette année, on salue nos travailleurs de première ligne à travers le pays qui méritent non seulement nos remerciements, mais aussi notre appui.
Je veux aussi rappeler à tout le monde que les entreprises qui ont besoin de subvention salariale d’urgence peuvent maintenant déposer une demande.
Depuis hier, plus de 44 000 entreprises ont déjà présenté leur demande en ligne.
Pour passer à travers, on doit unir nos forces, on doit rester soudés. Maintenant, plus que jamais, on doit dénoncer la discrimination et la division.
Le racisme contre les Canadiens d’origine asiatique n’a plus sa place dans nos quartiers. Tout comme l’antisémitisme qui, selon B’nai Brith Canada, serait en hausse dans nos communautés.
Parce que la haine, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place au Canada.
Aujourd’hui, et chaque jour, on est plus forts tous ensemble.
Merci.