Transcription - Discours sur les nouvelles mesures d’aide aux Canadiens durant la COVID-19
Discours sur les nouvelles mesures d’aide aux Canadiens durant la COVID-19
Bonjour tout le monde.
Au cours des deux dernières semaines, on a vu nos femmes et nos hommes en uniforme répondre à l’appel constamment.
Dans les foyers pour aînés, dans les communautés du Nord, ils sont là où l’on a le plus besoin d’eux.
Et parce qu’ils exercent leur devoir sans hésiter, peu importe le moment où ils sont appelés à le faire, il peut être facile d’oublier à quel point leur travail est éprouvant.
Les membres des Forces armées canadiennes ont toujours été là pour faire le travail difficile, dangereux.
Après avoir consacré toute leur vie au service, les vétérans sont beaucoup trop nombreux à vivre avec des douleurs chroniques.
Aujourd'hui, on inaugure le Centre d’excellence sur la douleur chronique, pour les anciens combattants canadiens, à l’Université McMaster.
Ce Centre sera axé sur la recherche, la formation et l'éducation à travers le pays pour offrir aux anciens combattants les services dont ils ont besoin.
Personne ne devrait être privé des soins nécessaires, et encore moins ceux qui ont porté l’unifolié.
Tout à l’heure, je vais également rencontrer des infirmières et infirmiers ici, à Ottawa, afin de les remercier pour leur travail exceptionnel.
Je sais que je parle au nom de tous les Canadiens quand je dis que nous sommes extrêmement reconnaissants envers les femmes et les hommes qui assurent notre sécurité, en ce moment.
Nos hommes et nos femmes en uniforme ont toujours été là pour nous.
Et on doit être là pour eux aussi.
Aujourd'hui, on inaugure le Centre d’excellence sur la douleur chronique, pour les anciens combattants canadiens, à l’Université McMaster.
Ce centre sera axé sur la recherche, la formation et l'éducation à travers le pays pour offrir aux anciens combattants les services dont ils ont besoin.
À tous ceux qui ont servi le Canada : merci.
Tout le pays vous en est reconnaissant et on est là pour vous soutenir.
Ces deux derniers mois, beaucoup de Canadiens se sont trouvés devant des situations et des choix très difficiles.
Pensons seulement aux travailleurs de l’industrie des pêches.
Personne ne peut pêcher le homard à partir de son salon.
Alors, il faut soit essayer d’assurer la distanciation entre les pêcheurs sur un bateau, soit arrêter les activités.
Ce n’est pas une décision facile.
En plus, les prix et la demande ont chuté, ce qui exerce des pressions financières sur les pêcheurs et leur famille.
Tout ça fait également en sorte que cette période est vraiment difficile.
J’aimerais donc que vous sachiez qu’on est à l’écoute.
Que votre député local s’assure que vos préoccupations sont entendues.
Et, surtout, que de l’aide s’en vient.
Aujourd’hui, je vous annonce qu’on investit près de 470 millions de dollars pour aider les pêcheurs.
D’abord, on crée la Prestation aux pêcheurs.
Si vous vous attendez à une baisse de revenus de 25 % cette saison, vous obtiendrez un soutien qui vous permettra de couvrir 75 % de vos pertes, jusqu’à concurrence de 10 000 $.
Et si vous êtes admissible à la Subvention salariale d’urgence du Canada, n’oubliez pas qu’on va la prolonger au-delà de juin.
On va également offrir d’autres subventions non remboursables d’une valeur maximale de 10 000 $ pour les pêcheurs qui ont leur propre entreprise et qui ont besoin d’aide pour traverser cette période difficile.
Et pour les travailleurs qui sont inquiets pour l’année à venir, on va aussi changer les règles de l’assurance-emploi pour que les pêcheurs puissent demander des prestations d’assurance-emploi en fonction des revenus qu’ils ont gagnés dans les années précédentes.
Ce soutien s’ajoute aux investissements qu’on a faits pour les transformateurs de poissons et fruits de mer.
Et pour les secteurs de l’agriculture et de l’aquaculture, on lance également le Fonds pour des solutions d’affaires en agriculture et en alimentation d’une valeur de 100 millions de dollars par l’intermédiaire de Financement agricole Canada.
C’est une autre façon d’aider les entreprises agroalimentaires qui font face à des contraintes financières inattendues.
Que vous soyez un pêcheur, un transformateur alimentaire ou un agriculteur, on est là pour vous aider.
Et je sais que tous les Canadiens le sont aussi.
Et tous ceux qui veulent être solidaires devraient acheter des produits canadiens.
Achetez du fromage canadien pour aider un producteur laitier de chez vous.
Faites-vous un repas de poisson ou achetez du homard canadien.
Non seulement ce sera délicieux, mais en plus ça aidera les gens qui nous nourrissent de jour en jour.
Plusieurs industries traversent des moments difficiles, et celle de la pêche n’y échappe pas.
Non seulement les gens doivent ralentir ou même arrêter leurs activités pour protéger leurs travailleurs, mais le prix et la demande des produits de la mer ont également chuté.
C’est pourquoi on va instaurer la Prestation aux pêcheurs.
Si vous êtes un pêcheur qui s’attend à une baisse de revenus de 25 % cette saison, cette mesure sera là pour vous.
On pourrait couvrir jusqu’à 75 % de vos pertes, jusqu'à concurrence d’autour de 10 000 $.
Et pour les gens qui sont admissibles à la Subvention salariale d’urgence, on va prolonger le programme au-delà de juin, comme on l’a annoncé la semaine dernière.
On va également offrir d’autres subventions non remboursables d’une valeur maximale de 10 000 $ pour les pêcheurs qui ont leur propre entreprise et qui ont besoin d’aide pour traverser cette période difficile.
Et pour les travailleurs qui sont inquiets pour l’année à venir, on va aussi changer les règles de l’assurance-emploi pour que les pêcheurs puissent demander des prestations d’assurance-emploi en fonction des revenus qu’ils ont gagnés dans les années précédentes.
Vous nourrissez nos familles.
On est à l’écoute de ce dont vous avez besoin pour traverser la crise.
On est là pour vous.
Je veux maintenant parler de ce qu’on fait pour soutenir les peuples autochtones qui font face à des difficultés particulières pendant la pandémie.
On a accordé plus de 306 millions de dollars pour offrir des prêts sans intérêt et des contributions non remboursables aux entreprises autochtones.
Pour ce qui est des étudiants des Premières Nations et des étudiants inuits et métis, on accorde un soutien ciblé de plus de 75 millions de dollars, en plus d’aider les jeunes à trouver une job dans leur communauté cet été.
Et pour les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence, on a investi 10 millions de dollars dans les refuges d’urgence.
On a réalisé des progrès importants, mais on sait qu’il reste du travail à faire. Depuis le premier jour, notre gouvernement collabore avec les dirigeants des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse pour combattre le virus.
Dans des endroits comme le Nord de la Saskatchewan qui vivent des éclosions de COVID-19, il est devenu évident que ce travail doit se poursuivre, pour le bien des communautés.
C’est pourquoi on a annoncé hier qu’on allait offrir un soutien au Conseil tribal de Meadow Lake et à la Nation métisse de la Saskatchewan pour les aider à instaurer leur plan de réponse à la pandémie.
Dans le cadre de ce plan, on collabore avec les communautés pour consacrer plus de 2,3 millions de dollars à une foule de choses allant de la nourriture aux fournitures.
On veut tous la même chose : protéger les gens.
Et on va continuer de coordonner nos efforts pour ce faire.
J’aimerais conclure, aujourd’hui, en vous parlant du long weekend de mai qui s’en vient.
Ce ne sera pas comme d’habitude parce que bien des endroits sont encore fermés, comme nos parcs nationaux.
Mais ça ne durera pas éternellement.
Ces dernières semaines, les Canadiens ont fait ce qu’il fallait.
Et c’est pourquoi on peut annoncer aujourd’hui quelques bonnes nouvelles pour les semaines à venir.
Dès le début du mois de juin, certains parcs nationaux vont rouvrir de manière partielle pour que les gens qui vivent tout près puissent profiter des sentiers et des espaces verts là où la distanciation physique est possible.
C’est important de prendre l’air, mais on doit tous le faire de façon responsable.
Et on doit être prêts à s’adapter au besoin. C’est pourquoi dès le 1er juin, en même temps que l’arrivée du beau temps, on va adopter de nouvelles règles sur la navigation de plaisance pour protéger les communautés vulnérables du Nord.
Aucun bateau de plaisance ne pourra circuler dans les eaux côtières de l’Arctique canadien ou dans les zones côtières du Nord du Québec et du Labrador.
Bien entendu, cette interdiction ne vise pas les bateaux utilisés pour des activités essentielles de chasse et pêche ou par les habitants du secteur.
Les parcs nationaux vont rester fermés en fin de semaine, mais certains vont rouvrir le 1er juin.
Vous allez pouvoir profiter des sentiers et des espaces verts en respectant les consignes de distanciation physique.
Mais on doit rester prudents.
Et on doit être prêts à s’adapter aux nouvelles circonstances.
C’est pourquoi, à partir du 1er juin, les bateaux de plaisance ne pourront pas se rendre dans les eaux côtières de l’Arctique canadien ou dans les zones côtières du Nord du Québec et du Labrador.
C’est ce qu’on doit faire pour se protéger les uns les autres.
Il faut se rappeler, par contre, que c’est pas pour toujours.
Et si chacun fait sa part, on va passer à travers.
Merci.