Transcription - Discours sur les mesures liées à la COVID-19 et le lancement de l’application nationale Alerte COVID
Discours sur les mesures liées à la COVID-19 et le lancement de l’application nationale Alerte COVID
Bonjour tout le monde.
Je suis très heureux d’être ici avec la ministre Murray, la Dre Tam et la secrétaire parlementaire Vandenbeld.
Avant de commencer, permettez-moi de souhaiter Aïd Moubarak à tous les Canadiens musulmans qui célèbrent aujourd'hui.
Même si les choses seront différentes cette année, je sais que les valeurs de charité et de communauté seront toujours aussi fortes.
Aujourd'hui, je veux faire le point sur certains dossiers importants : la propagation du virus et les nouveaux outils pour y faire face, le soutien aux travailleurs agricoles et aux petites entreprises, et enfin, l'avenir de la Prestation canadienne d'urgence.
Je vais commencer par la propagation du virus.
Au cours de la semaine dernière, on a observé une augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans de nombreuses communautés.
Honnêtement, c'est un rappel qu’on doit rester sur nos gardes.
Alors s'il vous plaît, continuez à faire votre part et suivez les recommandations des responsables de la santé publique comme ceux qui travaillent incroyablement fort ici à l'Agence de la santé publique.
Parce que c'est ainsi que vous assurerez votre propre sécurité et celle des autres.
À toutes les femmes et à tous les hommes qui travaillent ici à l'Agence de la santé publique, et dans des équipes partout au pays : merci pour votre service exceptionnel.
Depuis le mois de mars, les Canadiens travaillent sans relâche pour assurer leur sécurité.
Et ensemble, on a trouvé des solutions innovatrices pour relever un défi sans précédent.
Il y a quelques semaines, j'ai annoncé que notre gouvernement travaillait avec le gouvernement de l'Ontario, BlackBerry et des bénévoles de Shopify sur une nouvelle application pour aider à ralentir la propagation de ce virus.
Depuis ce matin, vous pouvez télécharger la nouvelle application Alerte COVID dans l’App Store de votre téléphone.
En ce moment, l’application est connectée au système de santé de l’Ontario, mais on sait que les autres provinces vont bientôt suivre.
À travers le pays, les gens peuvent et devraient télécharger l’application gratuitement dès aujourd’hui.
C’est un autre outil qu’on met à votre disposition pour protéger votre santé.
Voici comment ça fonctionne.
L’appli va vous informer si vous entrez en contact avec quelqu’un d’autre qui a l’appli et qui a obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19.
Si ça arrive, vous allez être dirigés vers les autorités sanitaires de votre province et ils vont vous expliquer la suite des choses.
Je veux être clair : l’application n’est pas obligatoire. Le téléchargement et l’utilisation de l’application sont entièrement volontaires.
L’application ne recueille pas votre nom, votre adresse, votre géolocalisation ou vos renseignements personnels.
J’ai téléchargé l’application ce matin et je vous encourage à faire de même.
Plus de gens l’utilisent, mieux elle sera en mesure de suivre, et donc de ralentir, la propagation du virus.
En fait, les experts de la santé affirment que si un nombre suffisant de personnes l'utilisent, cette application peut contribuer à prévenir de futures éclosions de COVID-19 au Canada.
Je sais que le premier ministre Ford en aura plus à dire au sujet de cette application conçue en Ontario, mais je tiens à le remercier pour son partenariat dans le cadre du lancement et de la mise en place de ce système.
On travaille fort avec nos partenaires des provinces de l'Atlantique pour intégrer leurs systèmes de santé dans la prochaine application.
En même temps, on tient des discussions avec d'autres provinces et on espère qu'elles adhéreront au système bientôt.
Depuis ce matin, vous pouvez télécharger la nouvelle application Alerte COVID dans l’App Store de votre téléphone.
En ce moment, l’application est connectée au système de santé de l’Ontario, mais on sait que les autres provinces vont bientôt suivre.
À travers le pays, les gens peuvent et devraient télécharger l’application gratuitement dès aujourd’hui.
L’appli va vous informer si vous entrez en contact avec quelqu’un d’autre qui a l’appli et qui a testé positif pour la COVID-19.
Si ça arrive, vous allez être dirigés vers les autorités sanitaires de votre province et ils vont vous expliquer la suite des choses.
C’est un autre outil qu’on met à votre disposition pour protéger votre santé.
Personne n’est obligé de télécharger l’application, mais plus il y a de gens qui l’utilisent, mieux elle fonctionnera.
En fait, les spécialistes de la santé disent que si assez de gens l’utilisent, ça pourrait même aider à prévenir des futures éclosions de COVID-19 au pays.
J’ai moi-même téléchargé plus tôt ce matin l’application et je vous encourage à faire la même chose dès aujourd’hui à travers le pays.
L’application ne recueille pas votre nom, votre adresse, votre géolocalisation ou vos renseignements personnels.
Depuis le début de la pandémie, notre gouvernement travaille fort pour assurer la sécurité des Canadiens, tout en apportant aux gens l’aide dont ils ont besoin.
Bien entendu, on sait qu’il reste du travail à faire. Alors aujourd'hui, on franchit un autre pas vers l’avant.
Ce matin, je peux vous annoncer que notre gouvernement investit près de 59 millions de dollars pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs étrangers dans le secteur agricole canadien.
Ces fonds vont permettre d’inspecter davantage les fermes, de fournir une aide d’urgence s’il y a lieu, et d’améliorer les conditions de vie globales sur les fermes.
On sait aussi qu’en ce moment, une aide est nécessaire à de nombreux endroits.
À l’heure actuelle, grâce à l’investissement de 100 millions de dollars qu’on a annoncé au mois de mai, la Croix-Rouge prête main-forte aux travailleurs les plus à risque dans la région de Windsor-Essex en particulier.
Les ministres Qualtrough, Bibeau et Mendicino cherchent également des façons d’améliorer le programme de travailleurs étrangers temporaires dans son ensemble.
On pense notamment à élaborer des exigences obligatoires en vue d'améliorer les conditions de vie des travailleurs, pour qu’on puisse continuer de soutenir et de protéger les gens qui mettent des aliments dans nos assiettes.
Que vous soyez étudiant ou que vous cherchiez un emploi à temps plein, il y a beaucoup d’opportunités en ce moment dans le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Les gens qui travaillent dans ce domaine nourrissent nos familles et remplissent les étagères de nos épiceries.
Si ça vous intéresse, je vous encourage à aller chercher de l’information à propos du programme « mettez la main à la pâte », sur le site agr.gc.ca.
Je veux aussi parler un peu de ce qu’on fait pour soutenir les travailleurs et les entreprises dans l’ensemble de l’économie.
Tout d’abord, on sait que pour de nombreuses entreprises, payer le loyer après des mois de perte de revenus, ce n’est pas évident.
Au printemps, on a instauré l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial qui permet de réduire de 75 % le loyer des petites entreprises.
Plus de 700 000 employés ont profité de l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial – des gens qui ont pu conserver leur emploi grâce à l’aide que les entreprises ont reçue par le biais de ce programme.
On sait qu’il y a encore plus de gens à atteindre.
Et c’est pourquoi on prolonge officiellement le programme d’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial pour le mois d’août.
Aujourd'hui, je veux aussi parler de ce qui s’en vient pour les millions de personnes qui dépendent encore de la Prestation canadienne d’urgence.
Dans les prochaines semaines, on va donner plus de détails concernant ce qui suivra la PCU.
Mais pour les gens qui ont besoin de ce programme – ne vous inquiétez pas, personne ne sera laissé pour compte.
Notre objectif est de transférer tous ceux qui reçoivent encore la PCU vers l’assurance‑emploi.
Parce que l’assurance-emploi devrait couvrir tous les Canadiens qui cherchent du travail.
Et pour ceux qui ne sont pas admissibles à l’assurance‑emploi en ce moment, comme les travailleurs à la demande ou les travailleurs contractuels, on va créer une prestation de transition parallèle qui sera semblable à l’assurance‑emploi.
Cette mesure va notamment donner accès à des programmes de formation et permettre aux gens de travailler un plus grand nombre d’heures et de gagner plus d’argent tout en recevant les prestations.
C’est ce qu’il faut faire pendant qu’on rouvre l’économie et que plus d’emplois sont de nouveau offerts.
Le programme va aussi comprendre une prestation de maladie et d’aidants naturels pour les Canadiens qui attraperaient la COVID-19 et qui ne sont pas couverts par leur employeur, ou pour le cas où leur enfant ou leurs parents contracteraient la maladie et qu’ils devaient en prendre soin.
On pourra vous fournir plus de détails à ce sujet avant la fin du mois d’août, mais voici l’essentiel :
On a l’intention de couvrir tous les Canadiens qui cherchent du travail grâce à un régime d’assurance-emploi amélioré et adapté au 21e siècle.
C’est notre but.
Et, bien entendu, les cotisations à l’assurance-emploi n’augmenteront pas durant cette période difficile.
Notre but, c’est de transférer tous ceux qui reçoivent encore la PCU au régime d’assurance-emploi.
L’assurance-emploi devrait couvrir tous les Canadiens qui cherchent du travail.
Et pour ceux qui n’y auront toujours pas accès, comme les travailleurs à contrats, on va créer une prestation de transition, similaire à l’assurance-emploi.
Cette prestation va notamment prévoir un accès à la formation et permettre aux gens de retourner au travail et de gagner plus d’argent, tout en recevant des prestations.
On va aussi créer un programme de prestations de maladie et de prestations pour proches aidants.
Si vous ne pouvez pas travailler parce que vous êtes malade, si vous prenez soin de quelqu’un, on va encore être là pour vous.
On va avoir plus de détails à partager dans les semaines à venir, mais voici ce qu’il faut retenir:
On a l’intention de couvrir tous les Canadiens qui cherchent du travail grâce à un régime d’assurance-emploi amélioré et adapté au 21e siècle.
Et évidement, pas question d’augmenter les cotisations à l’assurance-emploi durant cette période difficile.
Merci.