Bon vendredi à tout le monde.

Au Canada, comme dans de nombreux autres pays du monde, le nombre de cas de COVID-19 continue d’augmenter.

Hier, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan ont annoncé un nombre record de nouveaux cas quotidiens.

Mercredi, l’Ontario a signalé son plus grand nombre de nouveaux décès liés à la COVID-19 depuis le début de la deuxième vague.

Je ne le dirai jamais assez : la situation est grave.

Ce ne sont pas que des chiffres; ce sont les grands‑parents, les parents et les proches de quelqu’un.

On a tous nos propres raisons. Nos propres êtres chers dont on se soucie et qu’on veut protéger.

Hier soir, on m’a appris que mon oncle et parrain, Tom Walker, a dû être hospitalisé à nouveau. Il doit faire de fréquents séjours à l’hôpital depuis un certain temps.

Je lui envoie tout mon amour. Et on pense tous à nos proches qu’on ne peut pas voir depuis des mois et dont on est inquiets.

On a tous nos raisons de se protéger les uns les autres. De suivre les conseils de la santé publique. Il faut qu’on le fasse.

Dans de nombreuses régions du pays, il fait particulièrement beau cette semaine. Ça veut dire qu’on peut encore profiter pleinement de l’air frais. Mais l’hiver approche.

Ça veut dire qu’on va devoir se trouver davantage dans des espaces clos. On ne pourra pas ouvrir les fenêtres à leur pleine grandeur dans les pièces. La ventilation va prendre énormément d’importance.

Il faut se rappeler d’être prudents.

Il y a de plus en plus de preuves que la propagation par aérosol est un moyen de transmission.

Il faut porter le masque.

Comme la D^re Tam l’a dit à maintes reprises, il faut éviter les espaces fermés remplis de gens.

Pour être capables de tenir le coup durant tout l’hiver, on doit y entrer du bon pied.

Au printemps, on l’espère, on va avoir des vaccins. Mais d’ici là, on a beaucoup de travail à faire pour que les Canadiens restent en sécurité et en santé.

C’est le travail qu’on doit continuer de faire avec détermination. On doit continuer d’être là les uns pour les autres. 

Alors, continuez de respecter les directives de votre organisme de santé publique locale.

Portez le masque. Gardez vos distances.

Et téléchargez l’application Alerte COVID-19.

Les cas de COVID-19 continuent d’augmenter au Canada et à travers le monde.

Je veux être bien clair : la situation est sérieuse.

Ce n’est pas le temps de baisser notre garde.

Cette semaine, on a vu des nombres records de nouveaux cas dans plusieurs régions du pays.

Hier seulement, le Québec a enregistré 1 138 cas supplémentaires. Pensez à vos grands-parents, vos proches, aux travailleurs de première ligne et aux plus vulnérables.

Ensemble, on peut aider à les protéger en suivant les consignes des autorités locales de santé publique.

Continuons de porter le masque, de garder nos distances et de télécharger l’application gratuite Alerte COVID.  

Il fait beau dehors ces jours-ci dans beaucoup de parties du pays.

Nous pouvons continuer d’être dehors. Mais dans quelques semaines, l’hiver va arriver.

Nous allons devoir être plus à l’intérieur dans des endroits moins bien ventilés.

Dans des endroits où l’on ne peut pas ouvrir les fenêtres.

Et nous allons devoir faire vraiment attention.

Faire tout ce qu’on peut maintenant pour empêcher les éclosions de la COVID-19. Pour entrer en hiver dans une meilleure posture que ce qu’on est maintenant.

Pour pouvoir passer à travers l’hiver en sachant que le printemps va être mieux, l’été va être mieux. On l’espère avec des vaccins.

Donc, continuons de tenir bon. D’être là les uns pour les autres.

On a tous nos raisons de suivre les instructions des autorités de santé publique. Nous nous devons tous et chacun de continuer de faire notre part. 

De notre côté, le gouvernement aussi poursuit ses efforts.

Par exemple, lors de la dernière semaine seulement, nous avons envoyé 3,5 millions de gants en nitrile vers les provinces et les territoires pour les soutenir dans la lutte contre le virus.

Nous continuons aussi de distribuer les tests de dépistage rapide.

Dans les trois dernières semaines, plus de 2,8 millions de tests rapides ont été distribués et plusieurs autres suivront sous peu.

Pendant que notre gouvernement fait tout son possible pour assurer la sécurité des Canadiens, on ne ménage aucun effort pour maintenir les emplois canadiens.

Ce matin, on a appris que 84 000 emplois, la plupart à temps plein, s’étaient ajoutés à l’économie canadienne en octobre.

Ça veut dire que plus de 2,3 millions de Canadiens sont retournés au travail après avoir perdu leur emploi durant la pandémie.

On fait des progrès, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

Le secteur des technologies et de l’innovation est, et restera, un outil essentiel pour créer de bons emplois et rebâtir une économie plus forte et plus concurrentielle.

En avril, de concert avec le Conseil national de recherches du Canada, nous avons créé le Programme d’aide à l’innovation afin d'appuyer les entreprises innovatrices, y compris les sociétés n’ayant pas généré de revenus qui n’étaient pas admissibles à la subvention salariale.

Cet investissement a permis à de petites et moyennes entreprises de maintenir en poste 24 000 employés.

Afin de continuer à soutenir ces entreprises – et les gens qui y travaillent –, je peux annoncer qu’on prolonge le Programme d’aide à l’innovation grâce à un nouvel investissement de 155 millions de dollars.

Les entreprises innovatrices et à haut potentiel constituent un moteur essentiel de la croissance économique, et on est là pour les aider jusqu'à ce que cette crise soit derrière nous.

Aujourd’hui, j’annonce un investissement de 155 millions de dollars pour prolonger le Programme d’Aide à I’Innovation du Conseil National de Recherche du Canada.

Ce programme a pour but de soutenir les petites et moyennes entreprises du secteur de l’innovation, incluant les entreprises à revenus subséquents, qui ne sont pas éligibles à la subvention salariale.

Suite à sa création en avril, le Programme d’Aide à I’Innovation a permis de conserver 24 000 emplois.

L’industrie de l’innovation a un rôle primordial à jouer dans notre relance en vue d’une économie plus forte et plus compétitive.

Notre gouvernement est là pour aider ces entreprises et leurs travailleurs à passer à travers cette crise.

Le ministre Bains va élaborer davantage dans quelques instants, mais avant, j’aimerais aussi parler de nos efforts pour encourager la recherche scientifique partout au Canada.

La science est notre plus grand atout pour lutter contre le virus.

C’est pourquoi nos chercheurs doivent avoir accès aux ressources nécessaires pour bien faire leur travail.

Par le biais du Fonds des occasions exceptionnelles COVID-19 de la Fondation canadienne pour l’innovation, nous ferons un investissement de près de 28 millions de dollars qui soutiendra 79 projets de recherche liés à la pandémie.

Pour une équipe du Cégep André-Laurendeau, par exemple, ces fonds permettront d’étudier des endroits publics en se servant de la technologie 3-D pour aider à améliorer les mesures de distanciation sociale. 

À l’université de Calgary, d’autres chercheurs vont pouvoir se servir d’un nouveau microscope à la fine pointe de la technologie pour étudier l’effet de la COVID-19 sur les vaisseaux sanguins.

Les équipes sélectionnées œuvrent dans des universités, des Cégeps, des hôpitaux de recherche, des collèges et des polytechniques à travers le pays.

Ces investissements les aideront à se procurer l’équipement nécessaire pour bien mener leurs recherches et faire avancer la science.    

La fin de semaine commence bientôt, alors j’aimerais finir en revenant sur quelque chose que j’ai mentionné vendredi passé. 

Les temps sont difficiles, et on doit tous prendre soin de nos proches, de nos amis, de nos voisins, mais aussi de soi-même.

Dans bien des régions du pays, on vous demande maintenant de rester chez vous et de limiter votre cercle social au maximum.

Je sais qu’on s’ennuie tous des rencontres entre amis, entre collègues et avec la famille élargie.

Ce n’est pas facile.

Alors, si vous vous sentez anxieux, si votre santé mentale est fragile ou si vous avez un autre problème, prenez le téléphone et parlez-en à quelqu’un en qui vous avez confiance.

Vous pouvez aussi téléphoner au 2-1-1. C’est une ligne d’aide offerte 24 heures sur 24, où on vous dirigera vers les bonnes ressources.

C’est gratuit et confidentiel, et vous pourrez y trouver de l’aide dans plus de 150 langues différentes.

Merci. Prenez soin de vous.

Passez une bonne fin de semaine et une bonne semaine des vétérans.