Transcription - Mise à jour sur la COVID-19 et sur le soutien continu aux travailleurs et aux entreprises
Mise à jour sur la COVID-19 et sur le soutien continu aux travailleurs et aux entreprises
Je voudrais être ailleurs ce matin. Vous voudriez que je sois ailleurs ce matin.
Mais on est de retour ici.
Le nombre de cas à travers le pays connaît une flambée.
Avec l’arrivée de l’hiver, les gens vont rester de plus en plus à l’intérieur. Et on risque vraiment de voir le nombre de cas monter en flèche et les hôpitaux se surcharger. Et encore plus de nos proches mourir.
Alors, on doit faire tout ce qu’on peut pour ralentir la propagation de la COVID-19. Pour lui couper l’herbe sous le pied.
Si vous prévoyez voir des amis en fin de semaine, peut-être que ce serait mieux d’annuler.
Si vous pensez organiser une fête ou un souper : ne le faites pas.
On en est à un point où, malgré tous les sacrifices que les Canadiens ont faits ces dix derniers mois, on va encore devoir se serrer les coudes.
C’est frustrant.
Parce qu’on a tous entendu parler de gens qui ont renoncé à faire leur part d’efforts.
Des gens qui ont arrêté de porter le masque ou qui sortent plus qu’ils ne le devraient.
Il peut être tentant pour nous tous de dire : « ok, je peux peut-être relâcher un peu ma vigilance moi aussi ».
Mais, en réalité, on doit faire le contraire.
Si des gens ne suivent pas les règles quand on sait qu’il faut les suivre, les autres vont devoir en faire plus pour compenser.
Parce qu’il en va de l’avenir de notre pays. Il en va de l’avenir de nos enfants, de l’avenir de nos proches, de nos aînés. Il en va de notre économie, de nos entreprises. Il en va de tout.
On va devoir faire ça. Pendant encore quelques semaines. Quelques mois.
Mais on peut déjà entrevoir la lumière au bout du tunnel. On peut y arriver. On l’a déjà fait une fois. On sait quoi faire. On comprend ce virus beaucoup mieux qu’avant. On doit réduire nos contacts en personne. Et on doit le faire dès maintenant.
Je ne suis pas ici parce que ça me tente de l’être.
Et je sais que ça ne vous tente pas de me voir ici. Devant ma maison encore une fois en train de dire : il va falloir qu’on fasse des sacrifices, mais c’est exactement où on est rendu.
On est en train de voir une montée fulgurante des cas ici au Canada. Partout au Canada comme on le voit partout à travers le monde.
Et nous savons ce que nous devons faire.
Nous nous devons de suivre les consignes de la Santé publique.
Nous nous devons de réduire nos contacts, de faire des choix judicieux, attentifs.
De ne pas se rassembler avec des amis.
De ne pas fêter des anniversaires.
De rester virtuel. De rester à la maison le plus possible.
On est rendu au moment où on va devoir encore une fois se resserrer pendant quelques semaines pour bloquer, pour arrêter cette éclosion de la COVID-19.
Et si on agit bien pour les semaines à venir, bien ça va peut-être être un peu plus facile pour les prochains mois. Mais je vais vous dire la vérité, les prochains mois vont être difficiles.
On s’en va à l’hiver. On va être encore plus à l’intérieur. On va être encore plus limité.
La COVID-19 va pouvoir se propager plus facilement à l’intérieur et donc il va falloir qu’on fasse attention.
Ça fait dix mois qu’on le fait, que les gens font les bonnes choses.
Qu’on a démontré qu’on peut contrôler ce virus. Et on est rendu maintenant dans un moment où il va falloir qu’on le fasse encore une fois et encore plus que ce qu’on le faisait dans les semaines passées.
Et c’est frustrant parce qu’on entend encore des histoires de ceux qui ne sont pas encore en train de suivre les consignes. Qui se mettent à risque. Qui nous mettent tous à risque.
Et même si ça nous tente de faire comme eux, on sait qu’on ne peut pas.
Que ceux d’entre nous qui suivent les consignes vont devoir en faire encore plus. Et ce n’est pas juste.
Ce n’est pas juste pour personne. Mais on sait ce qu’il faut faire.
On sait que c’est le moment maintenant de se rassembler et de faire ce qu’on a pu faire au printemps.
On doit faire ce qu’il faut pour protéger les emplois, soutenir les entreprises et assurer la sécurité de la population canadienne. On doit travailler ensemble – tous ensemble – en faisant équipe.
Hier, j’ai rencontré la Dre Tam, le Dr Njoo, la ministre Hajdu et les chefs de l’opposition pour discuter de la situation actuelle.
Tous les ordres de gouvernement doivent agir ensemble pour freiner la propagation de ce virus.
J’ai d’ailleurs discuté de ça la semaine dernière avec les premiers ministres des provinces et des territoires lors de notre 21e réunion virtuelle des premiers ministres depuis le début de la pandémie.
Partout au pays, les premiers ministres et les maires doivent faire le choix très difficile de procéder à d’autres fermetures.
Je sais à quel point c’est difficile, et je veux qu’ils sachent qu’ils ont tout mon soutien et le soutien du gouvernement fédéral.
La meilleure façon de protéger l’économie est de contenir le virus.
Prendre des mesures pour protéger la santé des gens, c’est la meilleure façon de réduire au maximum les effets sur notre économie.
Vous vous rappellerez qu’au début, on voyait ça comme une contradiction. Que ce qu’on devait faire pour se protéger nuisait en réalité à l’économie. C’est comme ça qu’on a vu la première vague de fermetures.
Mais maintenant, on comprend mieux. Parce qu’on a vu ce qui est arrivé partout dans le monde. Parce qu’on a vu de quelle façon les Canadiens ont traversé la première vague et sont en train de traverser cette deuxième vague.
En fait, pour protéger notre économie, la meilleure chose à faire est de faire ce qu’il faut pour protéger notre santé.
Se confiner et soutenir nos entreprises pendant qu’on est en confinement, c’est un meilleur moyen pour assurer le succès de ces entreprises pendant les prochains mois et les prochaines années qu’essayer de résister à un virus qui ne fait qu’à sa tête.
On sait qu’on doit être là les uns pour les autres, et le gouvernement fédéral restera là pour aider les entreprises qui subissent les impacts de ces fermetures.
J’ai fait cette promesse dès le début. Et je vais la tenir.
Ce n’est pas la faute d’une entreprise en particulier, et on va faire tout ce qu’on peut pour aider les entreprises à traverser cette crise.
Voilà pourquoi il était si important, hier, de faire adopter le projet de loi de notre gouvernement permettant d’offrir un soutien sans précédent aux entreprises canadiennes.
Je tiens à remercier tous les parlementaires d’avoir travaillé ensemble pour le faire adopter.
Ces mesures de soutien comprennent une nouvelle subvention pour le loyer commercial qui sera versée directement aux locataires et non par l’entremise des propriétaires.
La subvention pourra couvrir jusqu’à 65 % du loyer des petites entreprises touchées par la COVID-19.
Et si votre entreprise est visée par un ordre de confinement, vous pourrez recevoir une subvention supplémentaire de 25 % pour votre loyer grâce à la nouvelle Mesure de soutien en cas de confinement.
Si on ajoute cette mesure à l’aide au loyer, jusqu'à 90 % du loyer des entreprises durement touchées pourrait être couvert.
Les entreprises canadiennes pourront demander ces nouvelles prestations dès lundi. Et elles seront rétroactives au début d’octobre.
Enfin, cette nouvelle loi fait en sorte que la subvention salariale sera prolongée jusqu'en juin de l’année prochaine, ce qui permettra de protéger les emplois et de soutenir les travailleurs d’un bout à l’autre du pays.
Ce programme est la bouée de sauvetage de millions de Canadiens.
Alors, on s’assure que les gens continuent d’avoir ce soutien.
Rendez-vous sur le site Canada.ca/le-coronavirus pour voir comment on peut vous aider.
Je tiens à remercier tous les parlementaires d’avoir contribué à l'adoption rapide des nouvelles mesures de soutien aux entreprises proposées par notre gouvernement.
Ces mesures comprennent une nouvelle subvention pour le loyer commercial qui sera versée directement aux locataires et non par l’entremise des propriétaires.
La subvention pourra couvrir jusqu’à 65 % du loyer des petites entreprises touchées par la COVID-19.
Et si votre entreprise est visée par un ordre de confinement, vous pourrez recevoir une subvention supplémentaire de 25 % pour votre loyer grâce à la nouvelle Mesure de soutien en cas de confinement.
Ensemble, ces deux mesures pourraient couvrir jusqu'à 90 % du loyer des entreprises durement touchées.
Ceux qui en ont besoin pourront faire leur demande dès lundi matin.
De plus, la subvention salariale sera quant à elle prolongée jusqu'en juin 2021.
Pour obtenir de l’information, rendez-vous sur le site Web Canada.ca/coronavirus.
Tout comme notre gouvernement est là pour soutenir les entreprises, il continuera d’offrir un soutien supplémentaire ciblé aux régions dont la situation est préoccupante en raison d’une hausse de cas.
La semaine passée, j’ai annoncé un soutien expressément pour les communautés autochtones du Manitoba.
Aujourd’hui, on accorde plus de 120 millions de dollars en financement immédiat aux régions touchées par des éclosions en Saskatchewan et en Alberta.
Ces fonds serviront à soutenir les mesures de santé publique, la sécurité alimentaire et d’autres besoins liés aux capacités qui surviendraient.
Le ministre Miller et le Dr Wong auront plus de détails à vous donner lors de leur mise à jour, tout à l’heure. Mais, ce qu’il faut retenir, c’est qu’on va faire tout ce qu’on peut pour protéger les gens d’un bout à l’autre du pays.
À l'heure actuelle, on compte 52 000 cas actifs de COVID-19 au Canada et 1 800 hospitalisations. Plus de 11 000 personnes sont décédées à cause de ce virus.
Plus tôt aujourd'hui, la Dre Tam a présenté des projections de ce à quoi on pourrait s’attendre si on ne contrôle pas la propagation actuelle.
Si on n’agit pas maintenant, on pourrait compter jusqu'à 20 000 nouveaux cas par jour d'ici la fin décembre.
Et si on augmente nos contacts au lieu de les réduire, ce nombre pourrait devenir beaucoup plus élevé.
Il faut être réaliste.
La seule façon de renverser la tendance, c’est de réduire nos contacts en personne.
Si vous n'avez pas besoin de quitter votre domicile, restez chez vous.
Réduisez vos contacts. Aidez-nous à briser la deuxième vague et à sauver des vies.
Plus tôt aujourd'hui, la Dre Tam a présenté les plus récentes projections pour la COVID-19 au Canada.
Si on ne limite pas ou on ne réduit pas nos contacts maintenant, le Canada pourrait compter jusqu'à 20 000 nouveaux cas par jour d'ici la fin décembre.
Et si on augmente nos contacts au lieu de les réduire, on pourrait en compter des dizaines de milliers de plus.
Je sais que ce n’est pas ce que les gens veulent entendre, mais il faut être réaliste par rapport à la situation.
On voit des flambées dans des endroits comme l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et le Nunavut et un nombre record d’hospitalisations au pays.
Quand les hôpitaux sont surchargés, ça occasionne des problèmes pour les gens qui ont besoin de soins liés à la COVID-19. Mais aussi pour ceux qui ont besoin d’autres soins, que ce soit un traitement contre le cancer ou une chirurgie urgente.
Chaque nouveau cas de COVID-19 et chaque semaine où il y a de nouveaux cas ajoutent de la pression aux travailleurs de première ligne et au personnel du réseau de la santé.
Pensez-y. Nos médecins, nos infirmières, nos préposés aux services de soutien à la personne, nos préposés aux bénéficiaires et le personnel des hôpitaux sont sur la ligne de front depuis près de 10 mois maintenant.
Ils ont des journées incroyablement longues.
Ils se montrent créatifs pour sauver et protéger les gens, tout en essayant de se protéger eux-mêmes.
Et en ayant les mêmes soucis que chacun de nous a au sujet de ses proches, de ses enfants à l’école, de ses parents et de ses grands-parents.
Et, pourtant, ils se rendent au travail chaque jour pour nous aider et ils mettent ainsi leur santé, leur vie et parfois même la vie de leur famille en jeu pour nous protéger.
Et ils sont fatigués.
Ce sont nos héros.
Ils font plus que ce qu’ils n’auraient jamais pu imaginer faire.
On doit les aider. On doit leur accorder un répit. On doit stopper la flambée des cas.
On doit penser à eux comme on pense à nos proches qui ont besoin de soins médicaux, qui sont vulnérables à la COVID-19.
Comme on pense aux dommages que ça cause aux familles et aux communautés d’un bout à l’autre du pays.
On doit agir dès maintenant. On doit tous agir.
Les chiffrent montrent que, en ce moment, plus de Canadiens vulnérables contractent la COVID-19, y compris nos aînés.
Et le nombre d’éclosions en centre d’hébergement de longue durée et dans les communautés autochtones augmente rapidement.
La seule façon de renverser la tendance, c’est de réduire immédiatement nos contacts en personne.
Si vous vivez dans une région où le nombre de cas monte en flèche, restez chez vous si vous le pouvez et évitez tout déplacement non essentiel.
On invite aussi les employeurs qui le peuvent à prendre toutes les mesures nécessaires pour offrir le télétravail à leurs employés.
Et si vous n’avez pas besoin de sortir de chez vous, ne sortez pas.
Et si ce n’est déjà fait, faites comme les 5,3 millions de Canadiens et plus qui ont déjà téléchargé et utilisent l’appli Alerte COVID.
5,3 millions de Canadiens. C’est plus du quart des Canadiens qui vivent dans les provinces et territoires où l’appli est accessible et qui ont un téléphone cellulaire.
On est en voie de changer les choses avec cette appli, parce qu’elle avise d’autres gens qu’ils doivent faire attention.
Et cela s’ajoute à la recherche de contacts, au travail des infirmières et des professionnels de la santé publique qui font des appels pour vérifier vos contacts. Grâce à ces efforts, on trouvera les gens avec qui vous ne saviez même pas que vous avez été en contact.
Télécharger cette application gratuite, c’est facile.
Prendre quelques instants pour y entrer un résultat positif à la COVID-19, c’est aussi facile.
Dans plusieurs provinces, on vous donne le code dès qu’on vous avise que vous avez un diagnostic positif, alors veuillez l’entrer immédiatement.
Dans d’autres régions, vous devez faire un appel, et ça ne vous prendra qu’une minute pour obtenir le code et l’entrer dans l’appli.
Ça fera toute une différence si nous faisons notre part d’efforts en utilisant cette appli.
Et j’ai dit que plus de 25 % des gens qui vivent dans les provinces où l’application est opérationnelle et qui ont un téléphone cellulaire ont l’application.
On sait qu’il y a deux provinces qui n’ont pas encore donné accès à l’application par l’intermédiaire de leur système de santé.
J’aimerais parler de ça maintenant aux gens de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Si vous vivez dans l’une de ces provinces, vous pouvez déjà télécharger vous-même l’application dans votre téléphone, et ce, gratuitement.
Et il y a deux raisons pour le faire dès maintenant, dans cette deuxième vague.
Premièrement, j’ai encore espoir que votre système de santé va mettre en place un système grâce auquel vous pourrez obtenir le code unique qui vous permettra d’ajouter votre diagnostic dans l’application, pour alerter les gens.
Et deuxièmement, dès que vous téléchargez l’application, elle commence à retracer vos contacts avec les gens qui ont aussi l’application. Alors, si vous êtes en Alberta et vous entrez par hasard en contact avec quelqu’un qui se rend ensuite en Saskatchewan et reçoit un diagnostic positif, vous recevrez une alerte vous invitant à aller passer un test s’il y a lieu.
Ça fonctionne même si votre système de santé n’y a pas encore adhéré. C’est gratuit. Votre vie privée est complètement protégée, et c’est un outil de plus dont nous pouvons nous servir à un moment où tous les outils peuvent nous aider. C’est ce que nous devons faire.
Il y a plus de 5 millions de personnes qui ont téléchargé l’application Alerte COVID. Alors, j’encourage tout le monde à le faire. Et une fois que vous l’avez, utilisez-la. Si ça vous avertit que vous avez été en contact, faites un suivi, isolez-vous. Faites-vous tester. Et si vous recevez un diagnostic positif, poinçonnez le code à huit chiffres pour avertir ceux que vous connaissez et ceux que vous ne connaissez pas qu’ils devraient se faire vérifier eux aussi. C’est gratuit. Ça respecte votre vie privée. Et on a maintenant plus de 25 % la population éligible qui ont des téléphones intelligents qui peuvent, qui l’utilisent. C'est un outil de plus et, ces jours-ci, on a besoin de tous nos outils pour passer à travers cette pandémie et cette crise. Je compte sur vous. Je compte sur vous tous.
Alors, téléchargez l’application. Aidez-nous à casser cette deuxième vague. Sauvez des vies, parce que des vies sont en jeu. Chaque personne que le virus nous enlève est une personne comme vous, qui avait de la famille et des amis, des plans d’avenir et des projets.
Je repense à cette femme de Toronto, qui avait survécu à l’holocauste et qui est récemment décédée de la COVID-19.
Forcées de fuir leur pays pendant la guerre, elle et sa famille ont abouti dans un camp de travail en Sibérie.
Cette femme s’en est sortie et a connu un nouveau départ au Canada.
Elle s’est mariée et a eu des enfants, qui l’aimaient de tout leur cœur.
J’aimerais offrir mes plus sincères condoléances à ses proches pour leur perte.
Et dire aux milliers d’autres familles qui ont perdu un être cher en raison de la COVID-19 que je suis avec vous en pensées.
Chaque décès est une tragédie. Et chaque histoire nous rappelle ce que l’on pourrait perdre dans ce combat contre la pandémie :
Nos parents et nos grands-parents.
Nos amis, nos voisins.
Des gens qui apportent tant de joie autour d’eux.
Des gens aimés.
Je sais que ce n’est pas facile, mais on doit pouvoir compter les uns sur les autres.
Depuis dix mois maintenant, nos travailleurs de première ligne dans notre système de santé font un travail extraordinaire pour nous aider.
Nos médecins, nos infirmières, tous ceux qui travaillent dans nos hôpitaux et nos systèmes de santé sont là pour nous, travaillent de longues heures, font face à des défis incroyables et imprévus. Et font tout ça pendent qu’ils gèrent le même stress que nous tous. Est-ce que je vais tomber malade? Est-ce que je vais ramener cette maladie à mes enfants? Comment est-ce que mes enfants vont passer à travers? Comment est-ce que je vais pouvoir passer à travers?
C’est le même stress que nous vivons tous. Eux, ils le vivent en plus de leur responsabilité de nous sauver tout un chacun.
Ils se sont dévoués à ça toute leur vie. Ils ont choisi ce parcours, mais il n’y a personne qui a choisi cette pandémie.
Et nous nous devons de faire tout ce qu’on peut faire pour les aider. Pour leur donner du répit. Pour arrêter cette éclosion de cas.
En tant que gouvernement, nous allons continuer d’être là pour vous, pour vous tous, avec l’aide directe du fédéral pour les travailleurs, pour les familles, pour les entreprises. Et ça va continuer parce qu’ensemble on va passer à travers cette crise.
Si vous devez rester à la maison, on va être là pour vous.
Si vous devez fermer boutique temporairement, on va être là pour vous.
On continue d’écouter ces médecins et ces experts, et on prend toutes les mesures nécessaires – qu’il soit question d’équipement de protection individuelle ou de vaccins – pour que les Canadiens puissent rester en sécurité.
Alors, au cours des prochains jours, je vais travailler de chez moi autant que possible et je m’adresserai encore à vous ici, la semaine prochaine.
Le moment est venu de tout un chacun se montrer à la hauteur de la situation et de faire notre part d’efforts.
On sait quoi faire, on sait à quel point c’est difficile, mais on sait que ça marche. Parce qu’on l’a fait au printemps.
Ensemble, aplatissons la courbe et protégeons-nous les uns les autres.
En fin de semaine, je vais avoir une rencontre virtuelle avec le G20 dans le cadre du travail de notre gouvernement visant à combattre ce virus au pays et à l’étranger.
Et, là-dessus, je peux aussi confirmer que les restrictions à la frontière entre le Canada et les États-Unis seront prolongées au moins jusqu'au 21 décembre.
On va continuer de travailler avec nos homologues américains pour protéger les gens des deux côtés de la frontière.
Je peux confirmer que les restrictions à la frontière entre le Canada et les États-Unis seront prolongées jusqu'au 21 décembre.
À ce sujet, on continue de travailler avec nos homologues américains pour assurer la sécurité des gens des deux côtés de la frontière.
On continue aussi de collaborer avec nos partenaires de partout ailleurs dans le monde, non seulement pour protéger les Canadiens, mais pour rebâtir une économie forte qui fonctionne pour tous.
Aujourd'hui, j’ai pris la parole lors de la Réunion des dirigeants de l'APEC et j’ai discuté de notre réponse à la pandémie, de la nécessité de rebâtir des économies résilientes et du travail qu’on fait pour lutter contre les changements climatiques. En fin de semaine, je vais m'entretenir avec les autres dirigeants du G20 pour parler de notre lutte commune contre la COVID-19 et de ce qu’on fait pour protéger les emplois et relancer nos économies.
Je vous ai donné beaucoup d’information, ce matin.
Mais voici ce qu’il faut retenir.
Nous avons un long hiver devant nous.
Et comme la météo nous forcera à rester à l’intérieur, on risque de voir une plus grande transmission du virus et beaucoup trop de décès.
Ça va être difficile, mais on sait quoi faire.
Portez un masque, gardez vos distances.
Téléchargez l’application et utilisez-la.
Évitez toute forme de rassemblement.
Et sachez qu’ensemble, si on est solidaires, on va s’en sortir.
Merci.