Transcription - Discours visant à informer les Canadiens sur la COVID-19, les vaccins et le logement abordable
Discours visant à informer les Canadiens sur la COVID-19, les vaccins et le logement abordable
Bonjour à tous.
Aujourd'hui, je veux vous présenter une mise à jour concernant trois éléments clés de notre lutte contre la COVID-19 : la projection, le dépistage et les vaccins.
Permettez‑moi de commencer par la projection.
Ce matin, la Dre Tam et le Dr Njoo ont présenté de nouveaux modèles pour illustrer ce que pourrait être la propagation du virus au cours des prochaines semaines.
La réalité, c’est qu’en ce moment, le nombre d’hospitalisations continue d’augmenter dans un bon nombre de provinces.
Pendant qu’on distribue les doses de vaccins chaque semaine, il faut continuer de réduire le nombre de contacts entre les gens.
Pour le moment, c’est la seule façon de faire descendre ces chiffres.
Depuis hier, l’Ontario est soumis à une ordonnance de confinement à la maison.
Voilà le genre de décisions difficiles, mais nécessaires que les gouvernements provinciaux sont appelés à prendre.
Mercredi, j’ai discuté directement avec le premier ministre Ford.
Comme toujours, je lui ai dit que le gouvernement fédéral est là pour donner un coup de main.
On a parlé des tests rapides et du rôle qu’on pourrait leur faire jouer pour que ces chiffres restent bas.
Bien entendu, on lui a également dit que l’aide du fédéral est offerte partout où elle est nécessaire, particulièrement dans les centres de soins de longue durée.
Les éclosions qui surviennent actuellement dans les centres de soins de longue durée en Ontario et partout au pays sont non seulement préoccupantes, mais aussi tragiques.
Nos parents et nos grands‑parents ont bâti ce pays.
Ils nous ont élevés.
Et ils méritent un bien meilleur sort.
Il est essentiel de poursuivre la distribution de vaccins aux gens les plus vulnérables aussi rapidement que possible.
Et c’est exactement sur ça qu’on se concentre.
Mais n’oubliez pas que personne n’est invincible.
Même si vous êtes jeune et en santé, ce virus peut être dangereux.
C’est pourquoi chacun doit continuer de faire sa part.
On surveille constamment les variants de la COVID-19, notamment l’inquiétant variant brésilien, avec l’ensemble des gouvernements du pays.
On prend toutes les mesures nécessaires pour protéger les Canadiens, y compris étudier la possibilité d’interdire certains vols, s’il y a lieu.
Les décisions doivent se fonder sur les conseils de la santé publique.
Comme toujours, nos ministres se penchent activement sur cette question et discutent avec les experts pour déterminer la marche à suivre sans tarder.
On va continuer de tenir les Canadiens au courant de toute nouvelle décision qu’on va prendre.
J’aimerais dire ceci à la population de l’Ontario, qui est maintenant soumise à l’ordonnance de confinement à la maison :
Je sais que ce n’est pas comme ça que vous vouliez commencer la nouvelle année.
Ça vous donne probablement le sentiment de jouer dans le même film qu’en 2020.
Ça ne durera pas toujours.
Mais pour l’instant, on doit tenir le coup.
C’est la meilleure façon de passer à travers les prochaines semaines de l’hiver.
On a été témoins du genre de choix impossibles qu’ont dû prendre d’autres pays lorsqu’ils ont été débordés.
Décider qui pourra être accueilli à l’unité de soins intensifs et qui ne le pourra pas – eh bien, on ne veut pas en arriver là.
Alors, s’il vous plaît, continuez de suivre les directives de la santé publique et d’être prudents.
Au Québec aussi, c’est important que les gens continuent de respecter les directives de santé publique pour diminuer le nombre de cas et faire baisser les taux d’hospitalisations.
Comme vous le savez, la pandémie a des impacts bien au-delà de juste ceux qui testent positif.
Quand la COVID-19 met trop de pression sur les hôpitaux, c’est tout le système qui en écope.
On apprend tous un nouveau mot : « délestage ».
Des milliers de chirurgies sont en train d’être retardées.
Le dépistage de certains cancers est plus lent, ce qui met d’autres vies en danger.
Les travailleurs de la santé sont épuisés, en plus de devoir prendre des décisions extrêmement difficiles.
Je sais que c’est difficile et que les mesures sont strictes, mais pendant qu’on continue de vacciner les gens vulnérables, il faut absolument casser cette deuxième vague.
Depuis le début, notre réponse à la pandémie est basée sur la science et sur les meilleures données disponibles.
Mais mercredi, pendant la retraite virtuelle du Conseil des ministres, différents experts sont venus faire le point avec nous, dont la Dre Tam, la Dre Nemer, le président de l’Agence de la santé publique du Canada et les deux coprésidents du groupe de travail national sur les vaccins.
Ce matin, le premier rapport du Comité consultatif d’experts sur les tests et le dépistage a été publié.
J’aimerais d’abord remercier les deux coprésidents, Sue Paish et le Dr Irfan Dhalla, ainsi que tous les autres membres du comité.
Depuis l’automne, on a distribué plus de 14 millions de tests rapides aux provinces et aux territoires.
Le rapport du comité ce matin fait des recommandations pour que ces tests soient utilisés de manière optimale et efficace.
Le dépistage dans les lieux à haut risque comme les centres de soins de longue durée, les écoles et les différents milieux de travail est crucial dans notre combat contre la COVID-19.
Ce matin, le Comité consultatif d’experts sur les tests et le dépistage a rendu public son premier rapport.
Le rapport énonce des conseils fondés sur des données probantes quant aux connaissances scientifiques et aux politiques entourant le dépistage de la COVID-19.
Le comité a établi quatre domaines d’action prioritaires en vue de réduire la propagation du virus, de protéger les Canadiens les plus vulnérables et de limiter les répercussions de la maladie dans le réseau de la santé et l’économie.
Jusqu'à maintenant, on a livré plus de 14 millions de tests rapides aux provinces et aux territoires, et d’autres sont en voie de l’être.
L’efficacité du dépistage est essentielle pour freiner la transmission de la COVID-19 et limiter le nombre d’éclosions dans les centres de soins de longue durée, les écoles, les milieux de travail et autres endroits à haut risque.
On doit tous travailler ensemble afin d’utiliser ces tests rapides et ainsi ralentir la propagation du virus.
Aujourd’hui, j’aimerais aussi faire le point sur les vaccins.
Mardi, j’ai annoncé que nous avions conclu une entente avec Pfizer pour acheter 20 millions de doses de plus de son vaccin.
Hier, le major général Fortin a confirmé que, en date d’aujourd’hui, près d’un million de doses du vaccin avaient été livrées aux provinces et aux territoires.
On travaille sans relâche pour livrer les vaccins aussi rapidement que possible.
Jusqu’à maintenant, les livraisons se font vraiment plus vite que prévu.
Mais comme cette campagne est du jamais vu, il est normal qu’il y ait quelques imprévus ici et là.
Ce matin, la ministre Anand a parlé de sa conversation avec Pfizer Canada concernant les retards de fabrication de vaccins.
Comme Pfizer a entamé des travaux pour agrandir son usine de fabrication, Pfizer réduira de façon temporaire l’envoi de doses de son vaccin à tous les pays qui reçoivent les doses fabriquées dans son usine de fabrication en Europe.
Ce qui comprend le Canada.
Je vais être très clair : cette décision n’a aucune incidence sur notre objectif d’avoir en main, d’ici le mois de septembre, assez de vaccins pour tous les Canadiens qui voudront se faire vacciner.
Elle ne changera pas non plus nos objectifs du deuxième trimestre.
Le Canada doit continuer de se préparer à la phase « accélération » prévue au deuxième trimestre.
Ce genre de contretemps échappe à notre contrôle, et c’est pourquoi on a opté pour une stratégie d’approvisionnement ambitieuse dès le départ.
Le Canada a l’un des portefeuilles de vaccin les plus diversifiés dans le monde, et c’est nous qui avons le plus de doses réservées par personne au monde.
On a conclu sept ententes bilatérales pour avoir une marge de manœuvre quant aux chaînes d’approvisionnement.
Et, comme je l’ai dit, la situation de Pfizer n’est que temporaire.
Cette semaine seulement, on a livré 380 000 doses de vaccins aux provinces et aux territoires, et les livraisons se poursuivent.
On fait tout ce qu’on peut pour livrer le plus de doses de vaccin possible, le plus rapidement possible.
Et à travers ce processus, c’est normal qu’il y ait quelques imprévus.
Ce matin, la ministre Anand a expliqué qu’il y aurait un délai de livraison du vaccin de Pfizer qui aura un impact sur tous les pays qui reçoivent des doses de leur usine de fabrication en Europe, incluant le Canada.
Je veux être très clair : cette nouvelle n’a pas d’impact sur notre but de vacciner tous les Canadiens qui le désirent d’ici septembre prochain.
Notre phase « accélération » du deuxième trimestre ne sera pas affectée non plus.
C’est une situation hors de notre contrôle.
Mais on se souvient que c’est pour ça que le Canada est devenu le pays qui a le plus de doses réservées par personne au monde.
Et nos ententes avec sept fabricants et développeurs de vaccins font en sorte qu’on a une marge de manœuvre quant aux chaînes d’approvisionnement.
D’ici septembre, vous allez tous pouvoir recevoir votre vaccin.
Je sais que les 11 derniers mois ont été difficiles.
Mais quelle que soit la durée de cette crise, quelle que soit la région où vous vivez, on est là pour vous.
Hier, le gouvernement fédéral a approuvé une demande de soutien supplémentaire de la part de Nain, à Terre-Neuve-et-Labrador.
Les Rangers canadiens contribueront à la campagne de vaccination, car bien des gens vulnérables et âgés de la communauté ont besoin d’aide pour se rendre au centre de vaccination et en revenir.
En Ontario, on a approuvé la prolongation du mandat de la Croix-Rouge canadienne jusqu’au 31 mars, afin de maintenir le soutien offert dans les centres d’isolement et de rétablissement destinés aux travailleurs étrangers temporaires de la région de Windsor-Essex.
Et, au Manitoba, le mandat de la Croix-Rouge a aussi été prolongé pour qu’elle puisse offrir un soutien général ainsi qu’un soutien aux foyers de soins personnels jusqu’au 31 mars.
Beaucoup trop de familles ont le cœur brisé en voyant ce qui se passe dans les foyers de soins d’un bout à l’autre du pays.
On doit tous aider pour régler cette crise.
Comme c’est le cas depuis le début, le gouvernement fédéral sera toujours là quand on aura le plus besoin de lui.
Avant de conclure, aujourd’hui, j’aimerais aussi prendre un instant pour parler de logements.
Vu la hausse de l’itinérance et des besoins en logements, la crise de la COVID-19 nous fait voir que le logement abordable devra être au cœur de la relance du Canada.
Tout le monde mérite d’avoir un chez-soi sûr et abordable.
En septembre, on a annoncé un investissement de 1 milliard de dollars dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements.
Aujourd’hui, je vous annonce les détails concernant la somme de plus de 203 millions de dollars qui a été allouée à Toronto.
La ville entamera sept projets qui vont permettre de créer plus de 500 nouveaux logements abordables.
Ces logements seront accordés en priorité aux personnes en situation d’itinérance.
De tous les nouveaux logements, 20 % seront également réservés à des membres de communautés autochtones et 20 % à des femmes et des filles.
En tout, près de la moitié des nouveaux logements iront à des personnes particulièrement vulnérables en matière de logement.
Plus tôt cette semaine, le ministre Hussen a aussi annoncé un investissement fédéral supplémentaire de près de 40 millions de dollars pour accroître et étendre les mesures d’urgence afin d’aider les personnes en situation d’itinérance au Québec.
Ce financement additionnel provient des fonds que nous avons annoncés en septembre dans le cadre du programme Vers un chez-soi.
La COVID-19 a de graves répercussions sur les personnes en situation d’itinérance qui doivent faire face au froid et à toutes sortes de difficultés.
Chaque Canadien mérite un chez-soi sûr et abordable, et on va continuer de travailler ensemble pour bâtir un Canada inclusif qui ne laisse personne pour compte.
Comme toujours, ensemble, on va bâtir un monde meilleur.
Merci beaucoup.