Transcription - Allocution pour informer les Canadiens au sujet de la COVID-19 et des déclarations de revenus
Allocution pour informer les Canadiens au sujet de la COVID-19 et des déclarations de revenus
Bonjour tout le monde.
Il y a un peu plus d’un an, on organisait le premier grand rapatriement de Canadiens au pays par avion.
L’hiver dernier, lorsqu’on coordonnait ces rapatriements d’urgence, notre priorité était de faire tout le nécessaire pour protéger les gens.
Et après tout ce temps, c’est encore notre priorité.
Qu’il s’agisse des mesures frontalières, des vaccins, du dépistage rapide ou de la subvention salariale, on utilise tous les moyens à notre disposition pour aider tout le monde à traverser cette crise.
Commençons par les nouvelles mesures frontalières.
À compter du 15 février, lorsque vous reviendrez au Canada par les frontières terrestres, vous devrez fournir un résultat de test négatif remontant à un maximum de 72 heures, comme pour le retour par avion.
Dès lundi prochain, le 15 février, lorsque vous revenez au Canada par les frontières terrestres, vous devrez fournir un résultat de test PCR négatif remontant à un maximum de 72 heures, comme pour le retour par avion pour les voyageurs non essentiels.
Aujourd’hui, j’ai aussi des nouvelles à vous donner au sujet des vaccins.
Cette semaine, des dizaines de milliers de doses du vaccin de Pfizer seront livrées au Canada.
C’est une bonne nouvelle pour les nombreuses personnes qui pourront recevoir leur dose.
Je sais qu’on veut tous ressentir le soulagement d’être vacciné ou de voir nos proches se faire vacciner.
On a tous hâte de savoir quand ce sera notre tour.
Eh bien, je peux vous dire que, conformément aux prévisions, on devrait recevoir des dizaines de millions de doses au printemps, et toutes les personnes qui voudront se faire vacciner devraient se faire vacciner d’ici septembre.
Au cours des semaines et des mois à venir, on recevra encore plus de doses, et ce, encore plus rapidement. Pour qu’on puisse tous passer à travers, ensemble.
La semaine prochaine, les livraisons de vaccins commenceront à s’intensifier considérablement.
À partir du 15, on s’attend à recevoir des centaines de milliers de doses de plus chaque semaine, et ce, seulement de la part de Pfizer.
D’autres candidats-vaccins sont aussi en cours d’approbation.
Les plus grands spécialistes de Santé Canada travaillent très fort pour que tout vaccin approuvé soit sûr et efficace.
On a déjà administré plus d’un million de doses de vaccins contre la COVID-19 au Canada.
Ces doses vitales ont été administrées à vos parents dans un établissement de soins de longue durée, à votre amie qui est infirmière ou à votre voisin qui est préposé aux services de soutien à la personne.
Et c'est seulement un début.
On va poursuivre ces efforts jusqu’à ce que tous les Canadiens qui le souhaitent puissent se faire vacciner.
Cette semaine, ce sont des dizaines de milliers de doses supplémentaires de Pfizer qui arrivent, et plusieurs autres millions s’en viennent.
En ce qui concerne les vaccins, les choses se déroulent comme prévu malgré des délais temporaires.
On va recevoir 20 millions de doses de Pfizer et de Moderna au cours du printemps.
D’autres candidats-vaccins sont en cours d’approbation.
Les experts de Santé Canada travaillent très fort et vous pouvez être certains que tout vaccin approuvé sera sûr et sécuritaire.
Je le confirme, vous et votre famille pourrez vous faire vacciner d’ici septembre.
Mais même si tout se déroule comme prévu quant aux vaccins qui seront livrés aux Canadiens, on n’est pas encore sortis du bois.
En gardant vos distances, en vous lavant les mains et en portant le masque, vous continuez à contribuer aux efforts contre la COVID-19.
Il ne faut surtout pas lâcher.
Ce matin, j’aimerais aussi faire le point sur le dépistage. Le dépistage rapide est essentiel pour maîtriser le virus, en particulier dans les écoles, les centres de soins de longue durée et les milieux de travail.
Vendredi passé, j’en ai discuté avec la Dre Janine McCready à Toronto.
Elle et son équipe ont dirigé un programme de dépistage novateur dans plusieurs écoles et ont offert des tests directement dans les communautés qui en ont besoin.
Elle m’a dit que, dans certains quartiers, pas moins de 1 test sur 5 (donc 20 % des tests) est positif.
Il est évident qu’il faut faire du dépistage.
Ses travaux démontrent que, lorsque les gens peuvent passer un test de la COVID-19 et obtenir un résultat rapidement, on peut freiner la propagation.
Et c’est vrai d’un bout à l’autre du pays.
Ici, à Ottawa, un programme qui a été mené récemment auprès d’élèves asymptomatiques et de leurs familles a permis de déceler plusieurs cas positifs.
Comme ils n’avaient aucun symptôme, ces élèves auraient pu se retrouver dans leur classe bien remplie si ce n’avait été du dépistage.
Mais grâce au dépistage rapide, leurs familles ont pu les isoler à la maison.
Un dépistage à grande échelle et fréquent réduit la transmission.
Ce qui fait diminuer le nombre de cas et protège les gens.
Notre gouvernement a fait parvenir 19,6 millions de tests de dépistage rapide aux provinces et aux territoires, et d’autres s’en viennent.
On veut tous que le nombre de cas diminue.
On sait que ces tests peuvent changer les choses.
Les tests doivent être administrés. On ne peut pas se permettre de les laisser atteindre leur date d’expiration.
Et le dépistage, tout comme l’intensification de la recherche de contacts et de la vaccination, va être essentiel au cours des prochains mois pour qu’on puisse éliminer ce virus et cette pandémie aussi vite que possible.
On doit tous continuer de travailler ensemble à ces différents efforts pour se rendre à l’été dans le meilleur état possible.
En plus de parler de la nécessité d'utiliser les tests de dépistage lors de nos rencontres régulières avec les premiers ministres, on travaille maintenant avec le secteur privé pour déployer ces tests rapides dans les milieux de travail à l’échelle du pays.
Le dépistage est efficace.
Et on veut s’assurer que les tests de dépistage sont utilisés.
Ces outils essentiels nous aideront à traverser les mois d’hiver et à amorcer la période de vaccination en masse au printemps dans le meilleur état possible.
En tant que Canadien, on a toujours hâte au printemps, et cette année plus que jamais.
Mais on est tous d’accord pour dire qu’il y a une chose que personne n’aime de cette saison : la déclaration de revenus.
Malgré tout, c’est important de faire une déclaration de revenus pour pouvoir recevoir, par exemple, l’Allocation canadienne pour enfants, la déduction pour travail à domicile ou l’Incitatif à agir pour le climat.
Ces prestations et crédits peuvent vraiment vous aider, en particulier après une année si difficile.
Alors, c’est vraiment ce qu’il faut garder à l’esprit.
En ce moment, j’aimerais que vous évitiez de vous inquiéter de l’impôt que vous devez.
C’est pour cette raison qu’on offre une période d’un an sans intérêt sur certaines sommes d’impôt qui sont dues pour 2020. Grâce à cette mesure, les gens auront une plus grande marge de manœuvre pour rembourser ces sommes de l’an dernier.
Si vous avez reçu des prestations d’urgence du gouvernement fédéral, comme la PCU, et avez gagné jusqu’à 75 000 $ en revenu imposable, vous n’aurez pas à payer d’intérêts sur l’impôt dû pour 2020 d’ici le mois d’avril de l’année prochaine.
Notre priorité est de vous aider, vous et votre famille, à traverser cette pandémie et à vous remettre sur pied.
Cette dernière année a été assez difficile pour ceux qui ont perdu leur emploi ou ceux dont les heures ont été réduites.
On veut que vous puissiez vous remettre sur pied sans que vous ayez à vous soucier de l’impôt à payer.
L’année dernière, plus de 8 millions de gens ont eu recours à la PCU pour payer leur loyer et mettre de la nourriture sur la table.
Je sais que certaines personnes ont souligné des renseignements imprécis concernant les exigences en matière de revenu net et de revenu brut pour se qualifier pour la PCU.
On veut clarifier la question.
Les gens qui ont présenté une demande en fonction de leur revenu brut plutôt que de leur revenu net n’auront pas à retourner les paiements qui leur ont été versés tant que leur demande respecte également les autres critères d’admissibilité.
Les gens qui ont présenté une demande en fonction de leur revenu brut plutôt que de leur revenu net n’auront pas à retourner les paiements qui leur ont été versés tant que leur demande respecte également les autres critères d’admissibilité.
Quand on a lancé la PCU au mois de mars, les gens avaient besoin d’aide face à une crise mondiale de toute une génération.
Et cette pandémie n’est pas encore terminée.
Alors, on maintient notre soutien.
Si vous avez besoin d’aide pendant que vous cherchez du travail, la Prestation canadienne de la relance économique et l’assurance-emploi bonifiée sont là pour vous.
Si vous avez besoin de prendre congé pour vous occuper de votre famille, regardez du côté de la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.
Si vous avez besoin de vous absenter du travail parce que vous êtes malade, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique peut vous aider.
Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour rémunérer vos employés ou payer les dépenses de votre entreprise, la subvention salariale et les prêts aux entreprises sont là pour vous.
Ce n’est pas facile de diriger une entreprise à partir de la maison ou de s’adapter aux nouvelles consignes de santé publique.
Hier, j’ai discuté avec Kerin et Fahiye.
Ces deux jeunes entrepreneurs noirs ont de grands projets.
Kerin m’a montré son studio de photos et m’a parlé du travail extraordinaire qu’elle fait pour soutenir des entreprises appartenant à des Noirs et leurs produits. Elle m’a aussi expliqué qu’elle avait hâte d’avoir pignon sur rue une fois que la pandémie sera derrière nous. En ce moment, elle gère son entreprise entièrement en ligne.
Et Fahiye m’a parlé de ce qu’il en coûte pour livrer son café partout au pays et du plaisir qu’il a à bâtir son entreprise et à imaginer l’ouverture de son café, lorsque la pandémie sera finie.
Ils ont tous deux de grands projets. Et j’aimerais dire ceci à tous les jeunes entrepreneurs au pays, tous les entrepreneurs qui envisagent de faire le saut vers le numérique, de changer leur façon de faire, de faire croître leurs projets pendant la pandémie et par la suite : sachez qu’on est là pour vous aider à surmonter les difficultés et les obstacles qui se dressent sur votre chemin et qu’on est là pour favoriser votre réussite, mais aussi celle des employés, des communautés et de l’ensemble de notre économie.
On est là pour soutenir les propriétaires d’entreprises du Canada, que ce soit avec de la formation sur le commerce en ligne ou des initiatives ciblées telles que le Programme pour l'entrepreneuriat des communautés noires et la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat.
Parce que, qui que vous soyez, soit un entrepreneur, un travailleur, un parent : on est là pour vous aider.
Cette pandémie n’est pas facile pour personne.
En plus, l’hiver peut rendre tout ça encore plus difficile.
Pendant le mois de février, parfois, on a l’impression que le printemps n’arrivera jamais.
C’est normal si on ne se sent pas au sommet de notre forme.
N’oubliez pas qu’il existe des ressources pour vous aider.
Et d’ailleurs, ce jeudi, c’est la journée nationale du service 2-1-1, qui nous rappelle qu’on a tous accès à une ligne d’aide confidentielle et sans frais en composant le 2-1-1.
Que vous ayez besoin d’un soutien en santé mentale ou de renseignements au sujet de services communautaires, n’hésitez pas à composer le numéro.
Le service est offert 24 heures sur 24 dans 150 langues.
Les agents à l’autre bout du fil vous aideront à trouver les bonnes ressources.
Vous n’êtes pas seul.
Alors, s’il vous plaît, demandez de l’aide.
Prenez soin de vous.
Avant de conclure, j’aimerais prendre le temps de rendre hommage à un grand fonctionnaire : Ian Shugart, greffier du Conseil privé.
Ian a été un leader extraordinaire pendant cette crise de santé publique. Il s’est assuré que la fonction publique déploie tout le travail et le soutien nécessaires pour aider les Canadiens à traverser la pandémie.
En ce moment, il a des ennuis de santé, et j’aimerais qu’il sache qu’on est tous derrière lui.
Merci beaucoup tout le monde.