Transcription - Allocution sur la situation de la COVID-19 et le plan du Budget 2021 pour une relance féministe
Allocution sur la situation de la COVID-19 et le plan du Budget 2021 pour une relance féministe
Bonjour à tous.
Les derniers temps ont été difficiles pour tout le monde, mais pour certaines familles, les dernières semaines ont été particulièrement déchirantes.
Il y a quelques jours, on a perdu Emily Victoria Viegas aux mains du virus. Elle avait 13 ans.
Plus tôt ce mois-ci, c’était un enfant qui n’avait pas encore deux ans.
C’est tragique parce que ce ne sont pas les seuls enfants que la COVID-19 a emportés.
Comme père, je sais qu’il n’y a pas de mots pour exprimer le deuil que vivent les parents.
J’aimerais dire à la famille d’Emily à Brampton, à la famille en Colombie-Britannique, à tous les parents qui ont perdu un enfant et à tous ceux qui ont perdu une personne qu’ils aimaient : on pense à vous, on pleure leur perte avec vous et vous n’êtes pas seuls.
Le virus a fait déjà trop de victimes.
On doit absolument l’empêcher de causer encore plus de décès.
La troisième vague continue de se prolonger.
À travers le pays, le nombre de cas augmente.
Les hôpitaux – et les travailleurs de première ligne – sont à bout de souffle.
C'est le moment de travailler tous ensemble.
De notre côté, on fait tout ce qu'on peut pour aider les provinces et les territoires à maîtriser la situation.
Pour briser la troisième vague et protéger les Ontariens, on envoie des travailleurs de la santé fédéraux dans la province.
Cette mobilisation comprend trois équipes d’assistance médicale et neuf infirmières en soins intensifs des Forces armées canadiennes.
Hier, les Forces ont fait une évaluation des besoins sur le terrain en Ontario afin de mettre la dernière main aux détails de l’opération.
On travaille en collaboration avec nos partenaires provinciaux pour établir les prochaines étapes, et les Forces armées seront mobilisées au cours des prochains jours.
Soyons clairs : l’envoi de militaires en Ontario est une mesure sérieuse.
On le fait parce que la situation l’exige.
Aujourd’hui, la première équipe d’infirmières et de médecins de Terre-Neuve-et-Labrador arrivera aussi en Ontario, plus précisément pour aller aider la région du Grand Toronto.
Ils vont atterrir cet après-midi à Pearson à bord d’un appareil des Forces armées canadiennes.
Terre-Neuve-et-Labrador organise déjà l’envoi d’une deuxième équipe de travailleurs de la santé, qui contribuera à la rotation.
Notre gouvernement paie les coûts associés au déploiement de ces équipes.
Et on est prêts à faire la même chose pour toute province ou tout territoire qui voudra offrir son aide.
Malheureusement, l’Ontario est loin d’être le seul endroit où l’on voit de grandes hausses de cas.
En Nouvelle-Écosse, et en particulier dans la région de Halifax, les chiffres ont augmenté rapidement et la province a demandé de l’aide.
Alors, on va aussi envoyer de l’aide à cette province.
On déploie 60 membres des Forces armées canadiennes dans des centres de dépistage en Nouvelle-Écosse.
Cela va nous aider à freiner la propagation du virus.
On est également prêts à aider les Albertains.
En fin de semaine, la Municipalité régionale de Wood Buffalo – qui comprend Fort McMurray – a déclaré l’état d’urgence.
Hier, la ministre Hajdu a parlé au maire Scott au sujet de l’éclosion dans la région et de la situation sur le terrain.
Notre gouvernement a demandé à l’Alberta de quelles mesures de soutien la province pourrait avoir besoin pour protéger sa population et reprendre la situation en main.
Ce qu’il faut retenir, c’est que : partout au pays, on travaille avec les provinces et les territoires pour vous protéger. Partout au pays, on sera là pour vous aider et, ensemble, on va passer à travers.
Ce qui m’amène à parler des vaccins. Parce qu’en plus des mesures de santé publique, ces doses sont essentielles si on veut combattre non seulement cette troisième vague, mais la pandémie au complet.
Cette semaine, près de 2 millions de doses seront livrées au Canada.
Cela comprend notre première cargaison du vaccin Janssen de Johnson & Johnson.
Si on regarde un peu plus loin, Pfizer livrera à elle seule 2 millions de doses par semaine à partir de la semaine prochaine.
Et on va continuer de travailler fort avec les fabricants pour fournir un approvisionnement stable et croissant de doses aux provinces et aux territoires qui organisent des cliniques de vaccination.
Quand ce sera votre tour, assurez-vous de prendre un rendez-vous pour vous faire vacciner.
Sophie et moi avons reçu notre première dose du vaccin d'AstraZeneca vendredi dernier.
On se sent très bien. On se sent plus en sécurité, et on a aussi l'impression de faire partie de la solution pour aller de l'avant.
J’aimerais maintenant parler d’un segment de la population dont je ne parle pas souvent. Je parle régulièrement de nos aînés et de nos jeunes, mais je veux prendre un moment pour parler de ma génération. Au cours des derniers jours, les vaccins ont été mis à la disposition des personnes de 40 ans ou plus, ce qui signifie que la génération X s'est mobilisée pour se faire vacciner.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont pris le temps de s’inscrire et qui sont allés de l’avant avec enthousiasme. Continuez comme ça.
D’un bout à l’autre du pays, les infirmières, les médecins, les pharmaciens et le personnel paramédical travaillent jour et nuit pour veiller à ce que le plus grand nombre de gens possible se fassent vacciner le plus rapidement possible.
À tous ceux qui contribuent aux efforts de vaccination, merci.
Vous faites un travail incroyable.
On travaille sans relâche pour vous fournir autant de vaccins que possible, le plus rapidement possible.
Si on regarde le taux d’administration des vaccins – c’est-à-dire le nombre de doses administrées par jour par rapport à la population – le Canada se classe régulièrement au deuxième rang des pays du G20.
Notre objectif est d’assurer votre protection et celle de votre famille, et d’en finir avec la pandémie le plus rapidement possible.
La lutte contre la pandémie est notre priorité absolue.
Et pour arriver à vaincre ce virus, il faudra l’éliminer partout.
On a tous vu les nouvelles déchirantes en provenance de l’Inde, où des hôpitaux sont incapables de gérer le nombre de patients qu'ils reçoivent.
Plus tôt aujourd'hui, le ministre Garneau a discuté avec son homologue indien de la meilleure façon dont le Canada peut aider, notamment en fournissant des fournitures médicales supplémentaires.
On est également prêts à verser 10 millions de dollars – par l'intermédiaire de la Croix-Rouge canadienne – à la Société de la Croix-Rouge de l’Inde.
Ces fonds serviront notamment à financer des services d'ambulance et à acheter davantage d'EPI sur place.
Si vous souhaitez faire un don pour contribuer aux efforts d'urgence sur le terrain, rendez-vous sur le site RedCross.ca.
Je sais que de nombreux Canadiens sont également préoccupés par l'augmentation du nombre de cas au Pakistan.
Le ministre Garneau s'entretiendra plus tard aujourd'hui avec son homologue du Pakistan au sujet de la situation et de ce qu’on peut faire pour aider.
Les pays du monde entier sont engagés dans ce combat ensemble.
On espère qu’on est à la dernière phase de cette pandémie.
C’est pour ça qu’on doit tenir bon et se protéger les uns les autres un peu plus longtemps.
Chaque fois qu’on garde nos distances et qu’on porte un masque, on se rapproche des jours meilleurs qui nous attendent – quand on pourra manger entre amis sur une terrasse ou organiser un grand barbecue familial dans la cour arrière.
Et pendant qu’on continue nos efforts, on doit veiller à ce que les gens puissent non seulement traverser cette tempête, mais aussi revenir en force.
Alors qu’on est confrontés à une récession qui touche les femmes de manière disproportionnée, on doit s’assurer que personne n’est laissé pour compte.
C'est pourquoi, il y a une semaine, on a présenté notre plan de relance progressiste et féministe.
En quoi consiste ce plan?
Eh bien, pour les femmes entrepreneures, cela signifie près de 147 millions de dollars pour aider au financement, au mentorat et à la formation.
Le plan vise à investir dans le genre d'entrepreneurs que la ministre Murray va rencontrer aujourd'hui en Colombie-Britannique et auxquels la vice-première ministre va s'adresser depuis les locaux de l’entreprise The51 en Alberta.
Je sais que la ministre Monsef va également s'entretenir avec des femmes propriétaires d’entreprise de Toronto pour savoir ce dont elles ont besoin pour prospérer.
Les petites entreprises dirigées par des femmes renforcent nos communautés et sont au cœur de notre économie.
Pour les mères, ce plan veillera à ce que vous ayez accès à des services de garde abordables et de qualité afin que vous puissiez concilier travail et famille.
Je sais que cette question sera soulevée lorsque la ministre Gould va s’entretenir avec des femmes propriétaires d'entreprise de Windsor au sujet de notre plan visant à offrir des services de garde à 10 $ par jour à l’échelle du pays au cours des cinq prochaines années.
Pour toutes les femmes, dans toutes les régions du pays, il faut adopter un plan féministe et progressiste pour l’avenir qui vise à assurer la sécurité de tous.
C’est pourquoi on va de l’avant avec le tout premier Plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.
Plus tôt aujourd’hui, la ministre Bibeau ainsi que les députées Brière et Bessette ont rencontré différents groupes des Cantons de l’Est pour discuter de notre plan et des manières d’assurer la sécurité de tout le monde.
La dernière année a été très difficile, que vous soyez parent, propriétaire d'une petite entreprise, étudiant ou personne âgée.
Mais des jours meilleurs nous attendent.
Et grâce à notre plan, on va créer de bons emplois pour la classe moyenne, rebâtir une économie propre et résiliente, et bâtir un Canada plus juste pour tout le monde.
Merci.