Transcription - Allocution sur la réponse à la COVID-19 au Canada et dans le monde
Allocution sur la réponse à la COVID-19 au Canada et dans le monde
Bonjour. Bon vendredi tout le monde.
Aujourd’hui, je veux parler de ce qu’on fait pour lutter contre la COVID-19 ici au Canada, et des mesures qu’on prend aussi à l’international.
Commençons d’abord par la situation ici au Canada.
Dans de nombreuses régions du pays, le nombre de cas continue d’augmenter rapidement.
Mercredi, j’ai discuté avec le premier ministre Kenney et je lui ai offert toute forme d’aide possible pour assurer la sécurité des Albertains.
J’ai également parlé au maire Iveson d’Edmonton et au maire Nenshi de Calgary.
Je leur ai dit qu’on est prêts à leur venir en aide par tous les moyens possible.
En Ontario, la deuxième équipe de travailleurs de la santé de Terre-Neuve-et-Labrador est arrivée cette semaine.
Elle se joint à la première équipe et aux membres des Forces armées pour donner un coup de main dans les hôpitaux de Toronto.
D’un bout à l’autre du pays, on doit continuer à faire tout ce qu’on peut pour ralentir la propagation du virus.
L’une des façons d’y arriver consiste à se servir des tests de dépistage.
Jusqu'à maintenant, on a distribué plus de 26 millions de tests rapides aux provinces et aux territoires, en plus d’en avoir distribué un million directement dans des milieux de travail.
Des millions d’autres sont prêts à être déployés.
Il est essentiel d’aider les entreprises, les organisations et le secteur public à avoir accès aux tests rapides pour pouvoir détecter et isoler les cas et, par conséquent, pour réduire le risque de futures éclosions.
Voilà pourquoi on rend l’accès à ces tests encore plus facile pour tout le monde.
En Ontario, les petites et moyennes entreprises et les organismes peuvent maintenant obtenir des tests rapides dans plus de 40 pharmacies Shoppers Drug Mart.
D’autres sites de distribution et pharmacies s’y ajouteront bientôt.
Le dépistage fonctionne.
En avril, on a investi dans le programme de dépistage rapide Stay Safe dans la région de Waterloo, en partenariat avec le gouvernement de l’Ontario, Communitech et les chambres de commerce locales.
Durant les deux premières semaines seulement, plus de 120 000 tests rapides gratuits ont été distribués à plus de 1 500 entreprises.
Des cas ont été détectés chez des gens asymptomatiques qui n’auraient jamais pensé être positifs, mais qui, à cause des résultats du test, ont pu se placer en isolement pour prévenir la transmission.
On finance des partenariats de ce genre partout au pays.
En Nouvelle-Écosse, les autorités de santé publique tiennent des séances de dépistage rapide aléatoires de façon régulière.
En Alberta, Suncor utilise 300 tests rapides par semaine pour ses travailleurs.
Il nous faut plus d’initiatives formidables comme celles-là, parce qu’elles sont efficaces.
Pour les appuyer, notre gouvernement va continuer d’acheter des tests et de les envoyer là où ils sont nécessaires.
Il est possible de demander des tests rapides directement sur un nouveau portail fédéral, auquel on peut accéder à partir du site Canada.ca/le-coronavirus dans la section « Limiter la propagation ».
Plus de tests de dépistage, ça veut dire des milieux de travail plus sécuritaires et moins de transmission communautaire, et tout ça va nous aider à rouvrir notre économie plus rapidement.
À propos de l’économie, ce matin, on a appris que 207 000 emplois ont été perdus pendant le mois d’avril, notamment en raison des différentes mesures difficiles, mais nécessaires, prises pour combattre la troisième vague.
Depuis le début de cette crise, notre gouvernement a agi pour soutenir les Canadiens.
Si vous avez perdu votre emploi, on ne vous laisse pas tomber
La subvention salariale, l’assurance-emploi plus flexible et la Prestation canadienne de la relance économique sont là pour vous.
Présentement, la meilleure chose qu’on puisse faire pour notre économie, c’est d’en finir avec cette troisième vague le plus rapidement possible.
En plus de tous nos autres efforts pour y arriver, on continue bien sûr de fournir des vaccins aux Canadiens.
Mercredi, Santé Canada a approuvé l’utilisation du vaccin de Pfizer pour les jeunes de 12 à 15 ans.
À la suite d'un examen scientifique rigoureux et indépendant, les experts ont conclu que le vaccin est sûr et efficace pour ce groupe d’âge.
C’est un pas vers l’avant.
Ça va nous permettre d’ajouter une corde de plus à notre arc pour combattre la COVID-19.
Jusqu’à maintenant, plus de 18 millions de doses de vaccins ont été envoyées aux provinces et aux territoires.
Comme prévu, la semaine prochaine, on va recevoir un autre 2 millions de doses du vaccin de Pfizer.
Durant la seule journée d’hier, plus de 350 000 doses ont été administrées au pays.
C’est un chiffre encourageant, et en voici un autre : 41 % des adultes au Canada ont maintenant reçu au moins leur première dose.
Je tiens à remercier les provinces et les territoires pour tout le travail qu’ils accomplissent afin de vacciner les Canadiens le plus rapidement possible.
Et aux travailleurs de la santé qui participent à cet effort : merci.
C’est grâce aux vaccins qu’on va sortir de cette crise.
Lorsque votre tour est venu de vous faire vacciner, faites votre part en prenant rendez-vous dès que vous le pouvez.
Si on continue à prendre soin les uns des autres et à faire ce qu’on doit faire, on va passer à travers.
Sur ce, je veux aussi vous parler des efforts qu’on déploie pour lutter contre la COVID-19 à travers le monde.
Ce qu’on voit se produire en Inde nous brise le cœur, et je sais qu’on veut tous les aider.
La semaine dernière, on a annoncé une aide de 10 millions de dollars pour la population de l’Inde par l'entremise de la Croix-Rouge canadienne.
Cette semaine, on a envoyé un premier avion-cargo rempli de médicaments antiviraux et de ventilateurs, et on va en envoyer d’autres.
Encore une fois, permettez-moi de rassurer tout le monde sur le fait qu’il s’agit de matériel qu’on a en surplus et que ça ne compromet pas notre réponse ici, au Canada.
Pour en finir avec cette pandémie – que ce soit ici ou ailleurs – il faut combattre le virus et ses variants partout sur la planète.
C’est pourquoi tous les pays ont besoin d’avoir accès à des vaccins et à des traitements.
Et on doit travailler ensemble pour que personne ne soit laissé pour compte.
Pour aider les pays à faible et moyen revenu à accéder à des tests, à des traitements et à des vaccins, on fera une contribution additionnelle de 375 millions de dollars au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19.
À l’échelle internationale, le Canada a toujours été un ardent défenseur de l’accès équitable au matériel et aux vaccins.
On a mobilisé plus de 2,5 milliards de dollars pour combattre la COVID-19, ce qui fait de notre gouvernement l’un de ceux qui contribuent le plus aux efforts mondiaux.
Ensemble, on peut continuer de distribuer aux plus vulnérables du monde des vaccins, des tests et des traitements qui sauvent des vies.
On est aussi conscients du rôle important que l’industrie a joué pour mettre au point des vaccins vitaux contre la COVID-19.
On travaille avec nos partenaires à l’OMC pour trouver une solution consensuelle et on est prêts à discuter des propositions, en particulier pour les vaccins contre la COVID-19.
On reste déterminés à trouver des solutions et à parvenir à une entente permettant d’accélérer la production mondiale de vaccins sans nuire à la santé publique.
Ce matin, j’aimerais aussi vous parler brièvement du projet de loi C-3 qui a reçu la sanction royale hier.
Cette loi nous aidera à regagner la confiance des survivants et survivantes d’agression sexuelle ainsi que de toute la population canadienne à l’égard de notre système de justice pénale, tout en veillant à ce que tous soient traités avec respect et dignité.
Bien entendu, cela n’aurait pas été possible sans le travail de Rona Ambrose, dont le projet de loi C-337 a jeté les bases de cette loi.
J’aimerais remercier Rona de son leadership dans ce dossier et du soutien qu’elle nous a offert pour faire adopter cette loi.
En terminant, je veux vous rappeler que c’est important de continuer à faire très attention.
Pendant que la vaccination se poursuit, il faut suivre les directives de la santé publique locale.
La fête des Mères sera bien différente encore cette année, mais c’est tout de même le moment de penser à elles et de les remercier.
Une chose est certaine, notre gouvernement va toujours être là pour appuyer les mères et les familles – pendant et après cette crise.
Je sais que ça fait trop longtemps que beaucoup de gens n’ont pas pu serrer leur maman dans leurs bras
Mais ce n’est pas le temps de lâcher.
On doit éviter les rassemblements et continuer nos efforts ensemble pour traverser cette troisième vague et pour pouvoir profiter des temps meilleurs qui nous attendent.