Transcription - Allocution lors du Forum des gens d’affaires Canada-Allemagne
Allocution lors du Forum des gens d’affaires Canada-Allemagne
Bonjour!
Guten Morgen!
Merci, Amber, pour votre présentation et pour le bon travail que vous faites depuis toute la journée dans le cadre de ce forum d’affaires, et je remercie Yvonne et la Chambre canadienne-allemande de l’industrie et du commerce d’avoir organisé l’activité d’aujourd'hui. Perrin, je suis très heureux de vous compter parmi nous, avec tant de chefs d’entreprise canadiens à vos côtés. Bien sûr, Olaf, Monsieur le Chancelier Scholz, je vous remercie pour votre allocution et aussi pour avoir réuni ici autant de chefs d’entreprise allemands. Ça témoigne réellement du sérieux avec lequel votre gouvernement et l’économie allemande considèrent cette occasion de resserrer les liens et les partenariats commerciaux déjà étroits avec le Canada. Bien entendu, de mon côté, je suis accompagné aujourd'hui de la vice-première ministre Freeland et des ministres François‑Philippe Champagne, Mélanie Joly et Jonathan Wilkinson, qui cherchent à encourager dans l’ensemble de notre économie des investissements qui génèrent l’innovation propre, de nouvelles technologies et, bien sûr, de bons emplois bien rémunérés. L’Allemagne est l’un des plus importants partenaires commerciaux du Canada, avec un commerce des marchandises qui atteignait près de 26 milliards de dollars l’année dernière. Par ailleurs, on voit clairement à quel point nos entreprises sont étroitement liées en notant les près de 32 milliards de dollars d’investissement direct de l’Allemagne dans notre économie, et cette relation commerciale est en pleine croissance. L’an dernier, les échanges commerciaux entre nos pays étaient en hausse de 14 % comparativement à ce qu’ils étaient avant l’AECG.
Le Canada et l'Allemagne partagent la vision d'un avenir où nos économies sont résilientes et carboneutres. Et pour bâtir cet avenir, on doit s'assurer d'augmenter notre capacité de production d'énergie propre.
Face à la situation géopolitique actuelle, où la Russie instrumentalise les exportations de combustibles fossiles, nous sommes solidaires de nos amis et alliés européens. Le Canada fait sa part pour contribuer à l’approvisionnement énergétique mondial en ce moment. Mais on voit plus clairement que jamais pourquoi il faut accélérer la transition verte et, soyez-en sûrs, le Canada a ce qu’il faut pour être un fournisseur d’énergie propre dans un monde carboneutre.
On a les travailleurs, les entreprises, le savoir‑faire et la volonté nécessaires pour fournir au monde l'énergie dont il a besoin, dont il aura encore plus besoin dans les décennies à venir. Ici, on parle évidemment en partie du gaz naturel, mais on parle aussi de possibilités comme la biomasse, les minéraux critiques et l'hydrogène, bien sûr. L'investissement commercial est crucial et ce ne sont pas les opportunités qui manquent. Chaque région du Canada a le potentiel de participer à cet effort.
Au Canada, on prend l’énergie propre au sérieux. Vous en verrez la preuve plus tard aujourd'hui, quand Olaf et moi serons à Stephenville, à Terre-Neuve-et-Labrador.
L'électrification, incluant l'électrification des véhicules, est aussi un élément important de notre plan pour faire croître une économie propre et prospère. Le Canada a ce qu'il faut pour répondre à une demande en véhicules électriques qui continue d'augmenter.
Les investisseurs internationaux savent que le Canada est un partenaire stratégique de confiance quand il s’agit de notre avenir dans la filière des VE. Récemment, on a fait des investissements de concert avec des fabricants d’automobiles comme Ford et Stellantis, et avec des fabricants de batteries comme Umicore et l’entreprise allemande BASF, et on va bientôt vous faire de grandes annonces concernant Volkswagen et Mercedes Benz. Et en plus d’être bon pour l’industrie et le climat, c’est bon pour les travailleurs. Les investissements faits au Canada cette année seulement, que ce soit dans la fabrication de véhicules hybrides, de VE ou de batteries de VE ont permis de garantir près de 17 000 excellents emplois, parce que c’est ce qui compte, finalement : offrir aux gens des opportunités concrètes et profitables.
C'est important, comme chefs de gouvernement et d'entreprise, de ne jamais oublier qu'on est redevable non seulement aux actionnaires et aux intervenants, mais aussi aux gens, aux travailleurs, aux communautés.
Quand on appuie la classe moyenne en donnant la priorité aux gens, on crée les conditions nécessaires à la croissance. Notre gouvernement s’est fait un devoir d’investir dans les infrastructures sociales essentielles qui aident les travailleurs et les familles. Je parle de programmes comme celui des services de garde d’enfants à 10 $ par jour qui, à lui seul, devrait faire croître notre économie de 1,2 %.
(Applaudissements)
Ou des augmentations qu’on a apportées au salaire minimum fédéral et aux prestations de revenu pour les travailleurs à faible revenu. Les programmes comme ceux-là aident le Canada à réduire comme jamais auparavant les inégalités de revenu et à disposer d’une main-d’œuvre forte et résiliente.
L'économie, c'est les gens! C'est pour ça qu'on place l'emploi au cœur de notre plan de relance économique suite à la COVID-19. Les résultats parlent d'eux-mêmes : le Canada a récupéré tous les emplois qu'on avait perdus durant la pandémie neuf mois avant que les États-Unis l'aient fait. Le taux de chômage est maintenant plus bas que jamais et on continue notre travail.
On a des projets ambitieux. On veut travailler avec nos partenaires allemands afin de créer de bons emplois durables pour les familles des deux côtés de l’Atlantique aujourd'hui et, surtout, pour de nombreuses années. Les secteurs de l'innovation et de la recherche présentent un énorme potentiel. Ils offrent des emplois spécialisés et hautement rémunérés dans des domaines intéressants, comme Olaf l'a mentionné, comme l'intelligence artificielle et les technologies quantiques. Le Canada et l'Allemagne adhèrent tous deux aux principes de développement et d'utilisation responsables de ces technologies.
On a aussi des secteurs en forte croissance, comme la biofabrication et les sciences de la vie qui, en plus de créer des opportunités, protègent la santé des gens.
Le Canada est le pays le plus éduqué de l’OCDE, et nos politiques d’immigration ouvertes attirent les talents et les entreprises compétitives. L’Allemagne est un véritable ami et partenaire des entreprises canadiennes et elle crée des occasions de célébrer et de mettre en valeur le talent et le savoir-faire exceptionnels des Canadiens dans l’ensemble de l’industrie, y compris dans le milieu culturel où, l’automne dernier, le Canada était l’invité d’honneur de la Foire du livre de Francfort. Mais, comme le disait Olaf, et qui correspond peut-être plus aux intérêts des gens dans cette pièce, on peut tous être très heureux que le Canada ait accepté, à l’aimable invitation de l’Allemagne, d’être un partenaire vedette en 2025 au Hannover Messe, le plus important salon mondial de l'industrie et de la technologie. La compétitivité des entreprises canadiennes est une évidence pour tout le monde ici. D'immenses possibilités s'offrent à nous, et je me réjouis du travail qu’on va accomplir tous ensemble.
Je tiens à remercier mon ami Olaf encore une fois pour sa visite au Canada et pour votre présence tous ensemble. Merci d'être ici aujourd'hui, mais merci surtout pour tout le travail que nous allons faire ensemble dans les années à venir! Merci!