Transcription - Les investissements dans l’innovation propre canadienne
Les investissements dans l’innovation propre canadienne
Bonjour tout le monde.
Merci, Filomena, pour tout ce que vous faites pour les gens de Hamilton. Votre histoire est passionnante, vous qui avez travaillé ici comme étudiante d’été et qui êtes de retour pour veiller à ce que les prochaines générations d’étudiants d’été obtiennent la même chance de connaître cette famille et de découvrir ce que cette communauté peut créer collectivement.
Un gros bravo à Chad, Lisa, François-Philippe – une équipe qui obtient des résultats pour cette communauté et pour les Canadiens. J’aimerais aussi saluer Ron et Lakshmi d’ArcelorMittal Dofasco, mais surtout les travailleurs, vous tous, sans qui on ne serait pas ici. Et ce n’est pas seulement parce qu’on n’aurait pas d’annonce à faire. On ne serait pas ici si ce n’était de l’excellence extraordinaire dont ont fait preuve des générations de gens de Hamilton pour que cette usine et cette industrie soient de calibre mondial, et ce, à chaque étape.
Alors, quand on cherche à savoir où l’on devrait bâtir l’avenir de l’acier, où il est possible de créer l’avenir le plus fort possible pour la planète, on ne pense pas à un emplacement physique, mais aux gens qui y travaillent, puisque l’on sait que c’est notre meilleure chance de transformer l’industrie pour le mieux. Alors, merci. Sans vous, on ne serait pas ici.
Avant de commencer, j’aimerais parler d’une autre mesure importante que l’on prend face aux horribles violations des droits de la personne qui sont perpétrées par le régime iranien. La ministre Joly a annoncé de nouvelles sanctions contre 17 personnes et 3 entités qui ont participé à de flagrantes violations des droits de la personne ou qui les ont facilitées, notamment à l’endroit d’Iraniennes, et qui ont propagé de la désinformation pour tenter de justifier la répression et la persécution des citoyens par le régime iranien.
On va continuer à mettre en œuvre nos sanctions au cours des semaines à venir. Par exemple, on va prendre une mesure sans précédent, soit celle d’ajouter le régime à la liste en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, comme on l’a fait avec les responsables des crimes de guerre en Bosnie et les responsables du génocide rwandais.
Le Canada continue de défendre les droits des femmes, les droits de la personne et la primauté du droit dans le monde entier, et on ne reculera pas.
Mais je dois dire que je suis vraiment heureux de revenir ici, chez Dofasco. Il y a quelques années, j’y suis venu pour rencontrer des travailleurs, et on était tous inquiets de l’imposition de droits de douane inutiles, cette mesure injuste qui mettait nos emplois et nos perspectives économiques à risque. Mais, ensemble, on a travaillé très fort, on s’est serré les coudes, on a fait lever ces droits de douane pour que cette usine puisse poursuivre sur sa lancée. Et, grâce à cela, on est ici aujourd’hui et on peut faire cette annonce, en ayant une vision de l’avenir tout à fait optimiste non seulement pour cette usine, mais pour l’industrie de l’acier au Canada et partout dans le monde.
Durant des décennies, l’industrie de l’acier a été l’un des moteurs de croissance de l’économie canadienne. Pendant des générations, cette usine a fait naître des carrières dont les travailleurs et leurs familles peuvent être fiers. J’ai rencontré des personnes qui étaient de la deuxième et de la troisième génération de travailleurs, et c’est extraordinaire, mais j’ai hâte que, dans des décennies, des politiciens viennent dans cette usine et rencontrent des travailleurs de la cinquième, sixième ou septième génération. Cela doit être notre objectif, parce que pour notre avenir, il n’y a pas meilleur exemple d’innovations canadiennes propres qui peuvent nous propulser vers l’avant.
On croit en l'innovation et au savoir-faire des travailleurs canadiens et de l'industrie canadienne, c'est pour ça qu'on leur apporte le soutien nécessaire.
Il y a un an à peine, on a annoncé un investissement sans précédent dans l’avenir de cette usine. On a investi 400 millions de dollars pour aider Dofasco à passer graduellement de la production d’acier au charbon à des fournaises électriques. Et, aujourd’hui, on voit que ce projet a permis d’obtenir de véritables résultats.
D’abord, on a créé pas moins de 2 500 bons emplois durant la phase de construction du projet et, l’important, c’est qu’on a garanti l’avenir des travailleurs à l’usine de Hamilton. On aide aussi Dofasco à devenir le premier grand producteur d’acier au monde à adopter ces processus plus verts. C’est un immense avantage compétitif dans un monde où l’acier est employé partout, que ce soit dans les véhicules électriques ou les gratte-ciel, et où les clients et les consommateurs exercent une pression de plus en plus grande pour que l’acier soit le plus vert possible. Et, bien entendu, pendant que l’on fait tout cela, on maintient la qualité de l’air au pays. Cet investissement va aider à réduire la pollution autant que si l’on retirait de la route près de 1 million d’automobiles.
Quand on prend un pas de recul et on regarde la place de cette annonce dans le paysage mondial, on doit reconnaître qu’en raison des enjeux géopolitiques dans le monde, que ce soit l’invasion illégale de la Russie en Ukraine, la pandémie dont nous émergeons, qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement et contribué à l’inflation et à la hausse du coût de la vie et des taux d’intérêt, que ce soit les changements climatiques, qui causent de plus en plus de phénomènes météo extrêmes tels que des ouragans intenses comme ceux que nous avons vus dans le Canada atlantique, des feux de forêt, des inondations partout au pays et le déplacement de populations dans le monde : il ne fait aucun doute qu’on vit à une époque où l’anxiété est omniprésente. Les gens se demandent à quoi ressemblera leur vie, quels emplois ils pourront occuper, de quoi le monde aura l’air dans les prochaines années. Et c’est pour cette raison que l’on voit certains intervenants politiques ou politiciens essayer de dire aux gens que, non non, on peut garder le statu quo, revenir en arrière, se mettre la tête dans le sable et revenir à ce que les choses étaient avant, et tenter de rassurer les gens de cette façon.
Je ne crois pas que c’est la bonne chose à faire, parce qu’il ne fait aucun doute que le monde se transforme. La question est la suivante : comment nous assurer que le Canada tire avantage de cette transformation? Et, plus important encore, comment nous assurer que les Canadiens sont les moteurs de cette transformation?
Et c’est exactement ce que l’on souligne ici, aujourd’hui : le fait que le travail de notre gouvernement, le travail de votre entreprise, le travail de Hamilton – quel plaisir de voir le maire Eisenberg d’ailleurs –, ce travail qui consiste à nous propulser vers un avenir ambitieux, et surtout le travail que vous tous et toutes faites au jour le jour pour améliorer votre emploi, votre entreprise, mais aussi votre communauté et l’environnement, et pour offrir un avenir meilleur à vos enfants, tout ce travail fait en sorte que, en ce moment même, le premier grand producteur d’acier dans le monde qui fait la transition vers des processus électriques et abandonne le charbon est ici même, à Hamilton.
Cette transition ne se fait pas en Europe et certainement pas en Chine, elle ne se fait pas en Asie, au Japon ou en Corée du Sud, où par ailleurs il y a de grandes innovations. Non, cette grande décision, cette étape importante est dirigée par vous, Canadiens, et par une entreprise qui comprend que le Canada sait plus que tout autre pays du monde de quoi l’avenir sera fait et comment on peut y parvenir.
C’est le nœud de la question. On ne peut absolument pas bâtir l’économie de demain sans comprendre que le monde se transforme et qu’il faut lutter contre les changements climatiques et réduire les émissions de carbone. Et ce ne sont pas seulement des choix responsables, ce sont des choix judicieux et compétitifs. La demande à l’égard de l’acier vert, de solutions technologiques plus propres connaît une hausse fulgurante partout dans le monde, et même les entreprises les plus innovatrices ont du mal à suivre le rythme.
C’est pourquoi ce projet et l’accélération de ce projet autant que possible vont garantir à Hamilton et au Canada une place à l’avant-scène des marchés mondiaux.
Vous savez, plus tôt cette semaine, j’ai visité Rio Tinto au Québec pour annoncer un investissement majeur dans la production de minéraux critiques ici au Canada. Aujourd’hui, on est ici pour voir les effets positifs du soutien à l’acier propre canadien. Lorsqu’on appuie les travailleurs et l’industrie canadienne, notre avenir est prometteur.
Alors, faites fi de ces politiciens qui croient encore qu’on doit choisir entre de bons emplois dans la classe moyenne et un environnement plus propre. On prouve chaque jour – vous prouvez chaque jour – que ce n’est plus le cas. Car lorsque l’on regarde ici, on voit que l’on crée de bons emplois, de longues carrières, une économie locale et canadienne forte et résiliente ainsi qu’une bonne qualité de l’air pour les prochaines générations. C’est pour cette raison que cette annonce est si emballante, que les prochaines années seront si emballantes. Parce que l’on sait que le Canada peut mener le reste du monde vers un avenir meilleur et plus vert.