Transcription - Allocution lors d’une rencontre avec des préposés au siège social de SEIU à Richmond Hill
Allocution lors d’une rencontre avec des préposés au siège social de SEIU à Richmond Hill
Bonjour à tous. Je suis très heureux d'être ici au siège social de SEIU à Richmond Hill en compagnie de Sharleen Stewart, présidente de SEIU. J'ai eu l'occasion de rencontrer des préposés aux bénéficiaires extraordinaires et d'entendre leurs histoires.
On est tous conscients du rôle important que jouent les préposés aux bénéficiaires dans notre système de santé. Ils étaient là pour les plus vulnérables pendant la pandémie. Et ils continuent d'être là dans des moments extrêmement difficiles. Les défis auxquels ils sont confrontés les mettent à rude épreuve et les épuisent. Notre gouvernement doit faire mieux pour s’assurer qu’on leur donne le soutien dont ils ont besoin et le respect qu’ils méritent. On va donc investir 1,7 milliard de dollars pour augmenter leur salaire minimum à 25 $ l'heure, ce qui est à peu près le strict minimum pour qu'ils puissent continuer à faire leur travail. On doit également s’assurer d’améliorer leurs conditions de travail. C'est pourquoi, le mois dernier, on a publié une étude sur les conditions minimales à respecter dans les centres de soins de longue durée du pays, parce qu’on sait que les conditions de travail ont une incidence directe sur les conditions de soins et que le soutien qu’on apporte aux préposés aux bénéficiaires qui font ce travail incroyable partout au pays est très important. On doit également en faire plus pour maintenir ces travailleurs en poste et les aider au moment de leur retraite. Le gouvernement s’occupera de tout ça, en plus de travailler avec les provinces – et j’en profite pour encourager les politiciens et les représentants de tous les ordres de gouvernement à prendre le temps de rencontrer des préposés aux bénéficiaires comme j'ai pu le faire aujourd'hui pour entendre leurs histoires et comprendre à quel point ils se soucient des personnes qu'ils aident et des grands-parents dont ils prennent soin dans des situations extrêmement précaires.
J'ai pu passer un peu de temps aujourd'hui à Richmond Hill avec des préposés aux bénéficiaires pour voir à quel point ils sont là pour servir les plus vulnérables de notre société. On sait à quel point la pandémie a été difficile, mais que ça continue à être difficile pour nos travailleurs de première ligne. J'ai pu entendre directement les défis auxquels ils font face. C'est pour ça qu'on a mis de l'avant 1,7 milliard de dollars pour aider à augmenter leur paye minimum jusqu'à 25 dollars par heure. On va aussi travailler sur les conditions de travail et les opportunités qu'ils auront pour la retraite. Mais nous avons besoin de travailler avec les provinces là-dessus, alors j'encourage tous les premiers ministres, tous les différents politiciens de différents niveaux de s'asseoir avec les préposés aux bénéficiaires pour comprendre à quel point ils font face à de vrais défis.
Au cours des dernières semaines, on a beaucoup parlé des soins de santé, parce qu'il y a deux semaines, on a présenté un plan visant à investir 198 milliards de dollars au cours des dix prochaines années dans les systèmes de soins de santé de tout le pays. La priorité de ce plan est d’obtenir des résultats concrets pour les Canadiens afin d’améliorer notre système de soins de santé public et universel.
Ce sont des choses qui comptent vraiment pour les Canadiens. Les Canadiens sont fiers de nos systèmes de soins de santé, mais ils savent aussi qu'ils ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. C'est pourquoi, en ce qui concerne les investissements qu’on fait avec les provinces et les améliorations qu’on cherche à apporter avec les provinces, on concentre nos efforts dans quatre domaines. Tout d’abord, l'accès aux médecins de soins primaires. Les Canadiens doivent avoir accès à des médecins de soins primaires, qui sont un important point d’entrée dans notre système de soins de santé. Ils pourront ainsi obtenir les soins primaires dont ils ont besoin, ce qui permettra d’apporter des améliorations importantes à notre système et d’obtenir des résultats pour les Canadiens. Ensuite, on doit en faire plus pour soutenir et maintenir en poste les personnes qui travaillent dans nos systèmes de soins de santé. On doit améliorer le processus d’obtention de permis et de reconnaissance des titres de compétences. Il faut également améliorer les conditions de travail de tous les travailleurs de la santé et le soutien qu’on leur apporte. Troisièmement, on doit en faire plus dans le domaine de la santé mentale, parce qu’on sait que la santé mentale, c’est la santé.
Il y a quelques années, on a investi 5 milliards de dollars sur dix ans dans les provinces pour améliorer les soins de santé. On a continué d'investir dans les soins de santé, mais on sait aussi que les soins de santé doivent être intégrés au reste du système de soins de santé – pardon – que la santé mentale doit être intégrée au reste du système de soins de santé parce qu'elle touche tout le monde : les travailleurs, les patients et tous ceux qui soutiennent les personnes qui subissent des procédures difficiles. Enfin, on cherche à améliorer les données et la collecte de renseignements. Les Canadiens doivent avoir l’assurance que leurs dossiers médicaux sont complets et qu’ils sont accessibles aux spécialistes et aux médecins des salles d’urgence qu'ils consultent. On doit s’assurer que nos investissements dans notre système de soins de santé permettent d’obtenir des résultats concrets d’un bout à l’autre du pays. Il reste beaucoup de travail à faire, mais on continuera de le faire ensemble. Je tiens à remercier les dirigeants de SEIU, mais aussi les préposés aux bénéficiaires et tous les travailleurs de la santé du pays qui continuent de soutenir les Canadiens. On fera tout ce qu’on peut pour être là pour vous, comme vous l'êtes pour les plus vulnérables.
On a aussi annoncé, il y a deux semaines, des investissements dans nos systèmes de santé pour améliorer les résultats pour les Canadiens, que ce soit au niveau de plus d'accès à des médecins de famille, plus d'aide pour la santé mentale, de meilleures conditions de travail pour tout le monde qui travaille dans notre système de santé, et aussi de meilleures informations et de meilleures données sur lesquelles on peut bâtir les bons résultats dans nos systèmes de santé. On a encore du travail à faire, mais on est là pour être partenaire avec les provinces pour livrer de meilleurs résultats pour les Canadiens, parce que c'est cela dont ils ont besoin et ce qu'ils méritent.