Transcription - Allocution au Sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil
Allocution au Sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil
Bon matin, tout le monde.
Nous sommes réunis ici, au G20, à un moment particulièrement difficile dans le monde sur le plan géopolitique, mais aussi pour les citoyens du monde entier. Les gens sont aux prises avec la hausse du coût de la vie, les répercussions de l’inflation mondiale, l’inquiétude face aux conséquences de plus en plus grandes des changements climatiques, et l’instabilité géopolitique qui touche les communautés de partout au Canada, mais aussi d’ailleurs dans le monde. C’est pour ça qu’il est si important de se réunir pour parler de ces enjeux, d’échanger nos points de vue en toute franchise et de déterminer comment, en tant que communauté mondiale, en tant que 20 plus importantes économies du monde, on peut résoudre les difficultés auxquelles font face tous nos citoyens et avancer vers un monde plus pacifique, plus stable et, espérons-le, plus prospère.
C’est pour ça que les discussions aujourd’hui et hier ont été si importantes. Il n’y a pas toujours des ententes faciles entre les différents pays. Le G20 rassemble des pays avec de très différentes perspectives, mais le Canada a pu avancer nos priorités et souligner avec nos alliés comment c’est important de protéger l’ordre international basé sur les règles, le multilatéralisme, la lutte contre les changements climatiques et surtout, l’emphase sur la création de prospérité inclusive, des opportunités pour tous, pour la classe moyenne et pour ceux qui travaillent fort pour s’y joindre. On a souligné, au cours de ce voyage, une entente de libre-échange avec l’Indonésie. On est en train de parler d’investissements en énergie propre et nucléaire à travers le monde.
On continue de travailler avec nos partenaires pour réagir aux conflits, qu’il s’agisse de la guerre illégale en Ukraine qui fait grimper les prix de l’énergie et ébranle vraiment l’ordre international fondé sur des règles, ou d’essayer très, très fort d’encourager le cessez-le-feu, le retour des otages et une solution à deux États au Moyen-Orient qui va permettre de répondre immédiatement aux crises humanitaires extrêmes qui sévissent actuellement à Gaza et ailleurs.
On a été en mesure de couvrir beaucoup de dossiers ces deux derniers jours, et j’ai hâte de rentrer au Canada pour continuer à soutenir directement les Canadiens.